mardi 13 octobre 2009

Soupe au potiron et à la poire

Ingrédients pour 2 personnes :
  • 300 g de potiron,
  • 1 oignon,
  • 1 carotte,
  • 1 poire,
  • 10 cL de crème de végétale,
  • 80 cL de lait végétal,
  • de l'huile d'olive,
  • 1 cube de bouillon de légumes.

Préparation :
  1. Coupez le potiron en morceaux de taille moyenne et jetez-les dans de l'eau bouillante. Lorsque la chair est bien tendre, sortez les morceaux de potiron de l'eau et raclez la chair pour la décoller de la peau. Réservez la chair.
  2. Pelez et émincez l'oignon. Mettez-le dans une casserole avec un peu d'huile d'olive et faites-le cuire sans le faire dorer pendant environ 8-10 minutes.
  3. Pendant ce temps, pelez et épépinez la poire, et coupez la carotte en morceaux.
  4. Ajoutez la carotte, la poire et la chair de potiron à l'oignon.
  5. Lorsque tout commence à s'attendrir, couvrez d'eau, ajoutez le cube de bouillon et chauffez à feu vif. Au premier bouillon, baissez le feu, et laissez mijoter pendant 20-25 min.
  6. Ajoutez le lait végétal et la crème végétale, laissez mijoter encore quelques minutes en tournant régulièrement.
  7. Mixez et laissez mijoter jusqu'à ce que la soupe ait la consistance voulue.

Cette soupe d'automne a un goût étonnant, mais très agréable.

Bon appétit !

Tarasahas.

Your child or the Dog ? - Votre enfant ou le chien ?

Question : Si vous êtes en faveur de l’abolition de l’utilisation des animaux comme des ressources pour les êtres humains, est-ce que vous ne vous souciez pas plus des animaux que de ces humains malades qui pourraient possiblement être guéris par la recherche sur des animaux?
 
Réponse : Non. Cette question est logiquement et moralement identique à celle de savoir si les personnes qui étaient en faveur de l’abolition de l’esclavage humain se souciaient moins du bien-être des Sudistes, qui risquaient de faire face à la faillite économique si l’esclavage devait être aboli, que de celui des esclaves. La question n’est pas de savoir de qui l’on se soucie le plus ou qui l’on valorise le plus; la question est de déterminer s’il est moralement justifiable de traiter des êtres sensibles − humains ou nonhumains − comme des commodités ou exclusivement comme des moyens, pour d’autres, d’atteindre leurs propres fins.
Par exemple, nous ne pensons généralement pas être autorisés à utiliser un être humain non consentant comme sujet d’expériences biomédicales même si, en utilisant des humains plutôt que des animaux lors de nos expérimentations, nous pourrions obtenir des données beaucoup plus fiables à propos des maladies humaines. L’application à un contexte humain de données issues de l’expérimentation animale − en prenant pour acquis que les données animales aient quelque pertinence − nécessite souvent de difficiles et toujours imprécises extrapolations. Nous pourrions éviter toutes ces difficultés en utilisant des humains, puisque nous éliminerions le besoin d’extrapoler. Mais nous refusons cette pratique parce que, même si plusieurs questions éthiques sont controversées, la plupart d’entre nous sommes d’accord pour écarter d’entrée de jeu la possibilité d’utiliser des humains non consentants comme sujets d’expérimentation scientifique. Or, personne ne suggère que nous nous soucions davantage de ceux que nous ne voulons pas soumettre de force à l’expérimentation que des autres, qui bénéficieraient de cette utilisation.


Source : Gary L. Francione, Introduction to Animal Rights: Your Child or the Dog?, (Philadelphie : Temple University Press, 2000).

lundi 12 octobre 2009

Risotto au potiron





Ingrédients pour deux personnes :
  • 300 à 350g de potiron,
  • 200g de riz,
  • 1 oignon,
  • 1 bonne pincée de noix de muscade en poudre,
  • de l'huile d'olive,
  • 1 gousse d'ail.

Préparation :
  1. Coupez le potiron en morceaux de taille moyenne, et jetez-les dans l'eau bouillante. Retirez-les lorsque la chair est bien molle. Détachez-la de la peau avec une cuillère.
  2. Dans une sauteuse, faites revenir les oignons dans un peu d'huile d'olive.
  3. Ajoutez la chair de potiron, écrasez-la et mélangez-la avec les oignons. Ajoutez un verre d'eau.
  4. Lorsque le mélange bout, ajoutez le riz. Mélangez constamment jusqu'à ce que le riz ait absorbé le liquide. Procédez à feu moyen.
  5. Ajoutez ensuite de l'eau petit-à-petit, au fur et à mesure que le riz absorbe, jusqu'à ce qu'il soit cuit. Ajoutez une bonne pincée de noix de muscade en poudre.
  6. Lorsque le riz est cuit et qu'il n'y a plus d'eau, ajoutez la gousse d'ail broyée, ajoutez un peu d'huile, mélangez bien et continuez de faire cuire à feu moyen pendant quelques minutes.
Variante :

Vous pouvez ajouter des fèves à cette préparation.

Bon appétit !

Abolition et réformes progressives

En réponse à mon essai à propos du véganisme, de nombreux défenseurs des animaux m’ont écrit et m’ont demandé d’expliquer quelles sortes de réformes progressives – autres que devenir végans – sont compatibles avec la position abolitionniste.

Cet essai se veut une première réponse à ces demandes et je compte poursuivre en offrant, de temps en temps, d’autres essais sur des stratégies de réformes progressives.

Permettez-moi de mentionner une chose, à titre préliminaire: notre décision personnelle d’embrasser le véganisme représente le plus important des changements progressifs qui puissent être faits. Le véganisme est la plus importante forme d’activisme. Et il s’agit de la chose qui tombe sous le pouvoir de chacun d’entre nous.

Pendant trop longtemps, le mouvement de défense des animaux a lui-même traité le véganisme d’« extrême » et a fait la promotion du mythe selon lequel les aliments provenant des animaux peuvent être produits « humainement », et selon lequel nous pouvons être des « omnivores consciencieux ». Pendant trop longtemps, le mouvement a qualifié le véganisme consciencieux de « fanatique ».
Si le mouvement de défense des animaux veut être autre chose qu’un groupe de soutien aux élitistes bien nantis qui achètent leur viande provenant d’« animaux heureux », leurs œufs de poules en liberté, leur produits laitiers organiques vendus dans des entreprises comme Whole Foods, ou un mouvement qui fait la promotion de mesures conçues pour maintenir « la sécurité, l’efficacité et la rentabilité » de l’industrie de la viande en les qualifiant de « visionnaires », le véganisme doit être placé au cœur du mouvement, à titre de principe de base.
Il y a une différence qualitative entre la position des droits des animaux et la position en faveur du bien-être animal. La première conçoit le véganisme comme son principe de base; la dernière ne le fait pas.

Le véganisme est l’application du principe abolitionniste à la vie des individus. Il ne s’agit pas d’une option, mais d’une obligation. Il est extrêmement difficile – peut-être impossible – de ne pas être au moins indirectement complice de l’exploitation animale en tant que consommateur dans une société largement fondée sur cette exploitation, mais il est clair que, si vous n’êtes pas végans, vous exploitez assurément et directement les animaux. C’est aussi simple que ça.

Éducation au véganisme

En plus de notre décision individuelle d’embrasser le véganisme, il y a certainement d’autres formes de changements progressifs que nous pouvons chercher à atteindre. Je discute de cela dans mon livre Rain Without Thunder : The Ideology of the Animal Rights Movement, publié en 1996.

Comme la décision de devenir végan est la plus importante forme de changements progressifs que nous puissions entreprendre à un niveau personnel, l’éducation à propos du véganisme est la plus importante forme d’activisme en vue de changements progressifs qui puisse être menée au niveau social. Il s’agit certainement d’une forme de changements progressifs plus significative que les campagnes visant à obtenir l’élargissement des cages en batterie ou la promotion de vendeurs de viande provenant d’animaux « heureux ». Chaque personne que nous éduquons est quelqu’un dont nous pouvons influencer la vie personnelle de manière significative. Toute personne qui adopte le véganisme représente une réduction de la demande de produits animaux et un autre ajout à la base qui pourra servir de fondation à un véritable mouvement social et politique, ainsi qu’un pas nous éloignant du mouvement welfariste inefficace, contre-productif et favorable au statu quo qui existe présentement.

Voici quelques exemples – et seulement quelques-uns – de choses que vous pouvez faire:
  • Distribuez de la littérature à propos du véganisme dans les endroits où de nombreuses personnes se rassemblent. Il existe des groupes populaires qui focalisent presque exclusivement sur la distribution de pamphlets portant sur le véganisme et sur l’abolition de l’exploitation, au public. Plusieurs de ces groupes produisent leur propre littérature.
  • Organisez un kiosque de nourriture végane dans un marché d’alimentation local ou à l’occasion d’un événement communautaire, tel un festival. Plusieurs personnes n’ont jamais goûté aux mets végans. Présentez-leur quelque chose de bon. Assurez-vous qu’ils repartent avec quelque chose à lire en plus de l’expérience positive de la dégustation.
  • Donnez des présentations sur le véganisme dans les écoles secondaires locales, dans les institutions collégiales ou dans le cadre des programmes d’éducation aux adultes.
  • Aidez les étudiants à former des organisations de défense du véganisme qui visent à obtenir des plats végans dans leurs écoles, tout en conscientisant, ce faisant, à propos du véganisme en général.
Si vous consacrez un après-midi par semaine à la cause animale, investir votre temps dans ce type d’activités éducatives sera bien plus productif que de perdre votre temps à travailler pour élargir les cages d’élevages en batterie ou pour obtenir d’autres réglementations welfaristes.

Il y a beaucoup plus de choses que vous puissiez faire pour éduquer. Dans mes prochains essais sur ce blog, j’explorerai différents types d’éducation abolitionniste. Je rappelle qu’il ne s’agit ici que d’une réponse initiale.

Campagnes visant certaines utilisations spécifiques d’animaux

Qu’en est-il des campagnes (législatives ou autres) qui visent des pratiques ou des formes d’utilisations particulières d’animaux? Dans Rain Without Thunder, j’explique que les défenseurs des animaux devraient préférablement investir leur temps, énergie et argent dans le véganisme et dans l’éducation végane. L’appui populaire n’est vraiment pas suffisant pour espérer obtenir dès maintenant le type de législation qui ferait une réelle différence. Par conséquent, les efforts pour obtenir de telles législations finissent invariablement en lois qui ne prévoient guère plus que des changements mineurs qui bénéficient beaucoup plus aux exploiteurs qu’elles n’aident les animaux.

Si, toutefois, certains militants veulent malgré tout poursuivre des campagnes ciblant des formes d’utilisation ou des pratiques particulières, ils devraient viser à réduire progressivement le statut de propriété des animaux. En général, les règlements welfaristes ne font finalement qu’exiger que les êtres humains exploitent les nonhumains de manière efficace. Mais il est théoriquement possible de réduire le statut de propriété des animaux d’une manière progressive, par le biais de mesures qui reflètent l’idée selon laquelle les nonhumains ont une valeur inhérente ou intrinsèque, et qu’ils n’ont pas qu’une valeur extrinsèque ou conditionnelle.

Les militants qui veulent aller dans cette direction (ce que je n’encourage pas, puisque je favorise fortement l’éducation véganiste/abolitionniste) devraient tenter d’obtenir l’interdiction (plutôt que la réglementation) d’activités institutionnelles considérables. Ces interdictions devraient être explicitement basées sur la valeur inhérente des animaux, et non pas sur l’avantage qu’une telle mesurer procurerait à ceux qui exploitent les animaux. Il faudrait qu’il soit prévu que cette valeur inhérente ne puisse être ignorée simplement parce que cela profiterait à des êtres humains. Les campagnes visant l’obtention de telles interdictions ne devraient pas proposer de remplacer l’exploitation actuelle par une forme plus « humaine » de celle-ci, et devraient toujours être accompagnées d’une revendication claire et univoque à l’égard de l’abolition de toute utilisation des animaux. Les abolitionnistes devraient toujours être clairs et honnêtes à propos de leur objectif : l’abolition de l’utilisation des animaux.

Un exemple de campagne qui correspondrait à cette description: l’interdiction de toute utilisation d’animaux dans les cirques parce qu’une telle pratique est immorale et ne peut être justifiée, peu importe les bénéfices économiques qu’elle puisse engendrer. Les militants devraient clairement indiquer que les autres formes d’utilisation d’animaux pour le divertissement et autres, incluant l’alimentation, sont pareillement blâmables.

Contrairement à : un règlement qui exigerait que tous les cirques utilisant des animaux traitent ceux-ci « humainement ».
Un autre exemple de campagne qui correspondrait à cette description: une interdiction d’utiliser quelque animal que ce soit pour un certain type d’expérimentation, accompagnée d’un message indiquant clairement que l’objectif ultime est l’abolition de toute forme de vivisection.

Par opposition à : un règlement qui exigerait que l’utilisation d’animaux lors d’expérimentations soit « humaine » et contrôlée par des comités d’éthique animale.
De manière générale, les sortes d’interdictions qui représentent l’éradication progressive du statut de propriété des animaux seront difficiles, sinon impossibles, à obtenir aujourd’hui, puisqu’il n’y a pas de base abolitionniste politiquement organisée qui pourrait les supporter. Cela peut sans doute expliquer, du moins en partie, pourquoi à peu près aucune des campagnes menées par les grosses organisations nationales de défense des animaux aux États-Unis ne correspond à ce modèle d’interdiction et pourquoi les quelques-unes d’entre elles dont ce serait potentiellement le cas suggèrent, explicitement ou implicitement, que les autres formes d’exploitation animale sont plus acceptables. Par exemple, une campagne visant à obtenir l’interdiction de la chasse à courre mais qui suggère, se faisant, que la chasse « sportive » est, d’une certaine manière, moins condamnable, est problématique. Une campagne anti-fourrure suggérant qu’il y a une différence entre la fourrure et les autres type de vêtements faits à partir de nonhumains (cuir, laine, etc.) est problématique. Un appel au boycott des fruits de mer canadiens dans le cadre d’une campagne visant à interdire la chasse aux phoques implique que manger les animaux marins serait acceptable si nous ne tuions plus les phoques. Ces campagnes visent peut-être l’obtention d’interdictions, plutôt que de simples réglementations, mais elles envoient un message confus et confondant.

De toute manière, je rappelle que, pour des raisons de cohérence logique autant que de stratégie pragmatique et d’utilisation efficace des ressources du mouvement, la forme de campagne la plus efficace pour le moment est d’éduquer le public à propos du véganisme.

N’oubliez pas les individus que sont les animaux

La corporation du mouvement animal – à tout le moins aux États-Unis – a mis le soin des animaux pris individuellement – particulièrement ceux qui ont été domestiqués pour servir de « compagnons » aux êtres humains – tout en bas de sa liste et, dans certains cas, ne l’inclut pas dans sa liste du tout. Bien qu’il y ait plusieurs organisations animales disposant de fonds de plusieurs millions de dollars, une très mince partie de cet argent est vouée au soin de nonhumains réels. En effet, People for the Ethical Treatment of Animals justifie le fait qu’elle tue des chiens et des chats en bonne santé, s’oppose aux refuges qui refusent de tuer les animaux, et s’oppose au TNR (« Capturer, Stériliser, Relâcher ») en prétendant que cela participe au mieux-être des chats.

Même si nous avons le devoir de ne pas donner naissance à plus de nonhumains, nous devons certainement nous soucier du bien-être des nonhumains à qui nous avons déjà imposé l’existence.

Il m’est arrivé d’entendre des défenseurs des animaux prétendre que d’offrir aux chiens, aux chats et aux autres animaux domestiqués un foyer, ou faire du travail de type TNR est « welfariste » parce que cela revient à assumer que nous savons ce qui est le mieux pour ces nonhumains. Ces personnes jugent que, si nous croyons vraiment que ces êtres comptent au plan moral, nous avons l’obligation de ne pas intervenir du tout auprès de ceux-ci.

Cette position trahit une mauvaise compréhension de la position welfariste, qui repose sur l’idée qu’il est acceptable d’utiliser des nonhumains pour des fins humaines, tant que nous les traitons de manière appropriée. Les welfaristes peuvent ne pas s’entendre sur ce qui constitue un traitement approprié, mais ils présument tous que le problème principal n’est pas l’utilisation des nonhumains, mais seulement comment nous traitons ces nonhumains. L’idée, explorée dans mes essais sur les nonhumains domestiqués, selon laquelle nous devons cesser d’élever les animaux mais que nous devons prendre soin de ceux qui sont ici maintenant n’est pas welfariste mais se trouve plutôt à l’opposé du welfarisme, en ce qu’elle rejette explicitement la présomption voulant que les humains aient quelque droit que ce soit de continuer à utiliser des nonhumains pour quelque objectif que ce soit.

Je suis d’accord avec la remarque selon laquelle nous soucier des individus nonhumains implique que nous gérions leur vie et que nous ayons des décisions à prendre quant à ce qui est dans leur « meilleur intérêt ». Cela, bien sûr, est aussi vrai à propos des enfants humains. Mais le besoin de prendre de telles décisions pour les nonhumains se poursuit au-delà de la vie des nonhumains. Ça ne finit jamais. C’est la conséquence du fait que nous ayons imposé la vie à des créatures qui n’appartiennent pas à notre monde et ne peuvent survivre par elles-mêmes. Il s’agit là d’une puissante raison pour laquelle nous devons cesser de donner naissance à des nonhumains domestiques, mais cela n’appuie pas la conclusion à l’effet que se soucier du bien-être des individus est une affaire concernant la théorie welfariste.

Se soucier des animaux nonhumains pris individuellement est une forme extrêmement importante d’activisme, particulièrement lorsque cela est abordé dans une perspective abolitionniste. Je voudrais partager avec vous les histoires de deux personnes qui, de mon point de vue, font une différence et contribuent davantage à la cause des droits des animaux que ce que les grosses organisations corporatives du bien-être animal ne pourront jamais espérer faire.

Shell Sulivan se porte à la défense des animaux au New Jersey. Elle est une végane stricte. Elle fait partie des plus grands experts nationaux en TNR. Elle a un site web qui promeut fortement le véganisme, mais qui sert principalement à offrir de l’information accessible, du support et des ressources à propos de la pratique TNR, autant au grand public qu’aux personnes qui donnent des soins aux populations de chats sauvages. Elle reçoit des centaines de demandes chaque semaine de gens provenant des quatre coins du pays, qui sont intéressés à en apprendre davantage sur le TNR et qui veulent entrer en contact avec des personnes offrant des soins aux animaux dans leur localité, ou qui sont eux-mêmes des donneurs de soins à la recherche d’informations qui pourraient les aider à gérer certaines situations particulières.

Shell travaille directement avec les populations de chats qui ont besoin d’être stérilisés. Elle attrape les chats qui ne sont toujours pas stérilisés et les amène chez le vétérinaire pour les faire opérer et les faire vacciner contre la rage. Les chats demeurent chez elle ou à l’hôpital vétérinaire le temps de leur convalescence et, une fois qu’ils ont récupéré, elle les retourne dans leur milieu.
Pendant les fins de semaine, Shell s’occupe de l’adoption de chats au PetSmart de Bridewater, au New Jersey. Elle fait cela en collaboration avec un groupe de secours, le Homeless Animal Lifeline. Plusieurs des chatons et chats qui sont en mesure d’être adoptés ont été trouvés dans les populations de chats errants. Ou bien ils étaient déjà apprivoisés ou ils le sont afin de pouvoir être adoptés. Shell dirige aussi le HAL’s Feral Cat Fund, un organisme qui aide à éduquer le public à propos du TNR et des chats sauvages, de même qu’à offrir des soins aux populations de chats sauvages.
Shell ne reçoit pas de salaire. Elle est bénévole.

Le fait que les corporations wefaristes n’appuient pas de tels types d’efforts, préférant plutôt utiliser les dons pour s’auto-promouvoir par des spectacles médiatiques nous invitant à « rester nus plutôt qu'à porter de la fourrure » est désolant.

Eileen Chamberlain est une militante pour la défense des animaux qui vient de Pennsylvanie. Elle est une végane stricte qui appuie fortement l’abolition. Depuis plus de 20 ans, Eileen fait du travail entourant la stérilisation des animaux dans la région de Philadelphie. Elle a visité certains des quartiers les plus pauvres de la ville pour y persuader les gens de la laisser partir avec leurs animaux afin de les faire stériliser, après quoi elle les retourne dans leur foyer.

Les récents efforts d’Eileen ont consisté à travailler pour un refuge local où les animaux sont tués lorsqu’il n’y a plus d’espace pour les héberger, en s’occupant bénévolement de leur adoption. Eileen s’oppose à la mise à mort d’animaux en bonne santé et, contrairement à plusieurs de ceux qui critiquent de tels refuges sans rien faire, elle consacre son temps, ses efforts et ses propres ressources pour agir en fonction de ses convictions. Tous les vendredis, samedis et dimanches, Eileen amène les animaux du refuge dont la condition est particulièrement triste – animaux qui sont âgés et aveugles ou qui ont des besoins médicaux particuliers et qui risquent d’être tués avant les autres – au centre d’achats local et, plus récemment, au PetSmart local. Son succès dans la recherche de fantastiques familles d’accueil pour ces animaux est légendaire. (Nous avons adopté six chiens, incluant Simon, notre chien aveugle, grâce à Eileen).

Eileen a travaillé étroitement avec le refuge pour encourager une campagne agressive en faveur de la stérilisation des animaux et appuyer des efforts liés au TNR. Il en a résulté que le taux de mise à mort du refuge a chuté drastiquement.
Ne doutez jamais du fait que vous rendre à votre refuge local, pour y adopter un animal – particulièrement un de ceux qui ne trouveraient probablement pas un foyer autrement, comme les animaux plus âgés ou ceux qui ont des handicaps physiques ou des problèmes médicaux –, est une forme vitale d’activisme pour les droits des animaux.

Lorsque vous offrez une famille aimante à un animal sans abri qui a été souvent abusé et toujours négligé, vous changez le monde entier pour cette personne nonhumaine. Cela est une réforme progressive.

Gary L. Francione
© 2007 Gary L. Francione


Source : http://www.abolitionistapproach.com/fr/2007/01/17/abolition-et-reformes-progressives/

vendredi 9 octobre 2009

Véganisme : le principe fondamental du mouvement abolitionniste

Plusieurs défenseurs du bien-être animal prétendent que la position en faveur des droits des animaux, position qui vise l’abolition de toute utilisation des animaux, n’est pas réaliste parce qu’elle rejette les changements graduels et n’offre aucune piste quant à ce que nous devons faire maintenant − aujourd’hui − pour aider les nonhumains. Ces critiques de la position abolitionniste argumentent que nous n’avons pas d’autre choix que de tenter d’obtenir davantage de lois de protection des animaux – dont l’objectif est de rendre l’exploitation plus « humaine » − si nous voulons faire quelque chose de concret pour aider les animaux.

L’idée selon laquelle les lois de protection des animaux protègent de manière significative les intérêts des animaux est aussi fausse qu’il est possible de l’être. Comme je l’ai expliqué dans mes écrits, parce que les animaux sont notre propriété, ils sont traités comme de simples marchandises et n’ont rien d’autre qu’une valeur extrinsèque ou conditionnelle. Leurs intérêts n’ont aucune valeur inhérente. Par conséquent, les lois exigeant que nous les traitions « humainement » sont interprétées à la lumière de ce statut et offre une protection limitée à ce qui est avantageux, au plan économique, pour les êtres humains. Les prétendues améliorations au niveau des lois de protection des animaux ne peuvent que très peu, sinon aucunement, améliorer la protection des intérêts des animaux; la plupart ne font rien d’autre que de rendre l’exploitation économiquement plus efficace et socialement plus acceptable. De plus, nous ne disposons d’aucune raison historique de croire que les lois de protection du bien-être animal peuvent mener à l’abolition.

Les tenants du bien-être animal font également erreur lorsqu’ils prétendent que la position en faveur des droits des animaux ne prévoit aucun pas concret que nous puissions poser en direction de l’abolition. Il y a bien quelque chose qui puisse très clairement guider le comportement et entraîner des changements progressifs : le véganisme.

Le véganisme n’est pas simplement une question de diète alimentaire; il s’agit d’un engagement moral et politique en faveur de l’abolition à un niveau individuel et s’étend non seulement à la nourriture, mais aussi aux vêtements, à d’autres produits et à d’autres actions et choix personnels. Devenir végans est la principale chose que nous puissions tous faire aujourd’hui − dès maintenant − pour aider les animaux. Cela n’exige ni campagne de sensibilisation dispendieuse, ni implication de grandes organisations connues, ni mesure législative, ni quoique ce soit d’autre que notre reconnaissance du fait que, si l’expression « droits des animaux » signifie quelque chose, c’est que nous ne pouvons justifier la consommation de viande, poisson, produits laitiers, œufs ou autres produits d’origine animale.

Le véganisme réduit la souffrance animale et le nombre d’animaux tués en diminuant la demande de produits d’origine animale. Il représente le rejet du statut de marchandise des nonhumans et la reconnaissance de leur valeur inhérente. Le véganisme est aussi un engagement à la non violence et le mouvement en faveur des droits des animaux devrait être un mouvement pacifiste rejetant la violence contre tous les animaux – nonhumains et humains.

Plusieurs défenseurs des animaux prétendent être en faveur des droits des animaux mais continuent à manger des produits d’origine animale. En effet, de nombreux « dirigeants » du mouvement de défense des animaux ne sont pas végans. Cette situation est comparable à celle des personnes qui prétendraient être en faveur de l’abolition de l’esclavage mais qui possèderaient toujours des esclaves.

Il n’y a aucune différence significative entre manger la chair des animaux et consommer des produits laitiers ou d’autres produits d’origine animale. Les animaux exploités par l’industrie laitière vivent plus longtemps que ceux qui sont élevés pour leur viande, mais ils sont moins bien traités leur vie durant et se retrouvent finalement dans les mêmes abattoirs, après quoi nous mangeons leur corps, de toute façon. Il y a probablement plus de souffrance dans un verre de lait ou dans une crème glacée qu’il y en a dans un steak. Et tous ceux qui pensent que la production d’œufs – même de ceux que l’on dit venir de « poules en liberté » − n’implique pas autant de souffrance horrible connaissent bien mal l’industrie des œufs.

Si quelqu’un arrête de manger de la viande mais, pour cette raison, se met à consommer plus de produits laitiers ou d’œufs (comme le font plusieurs « végétariens »), cela pourrait en fait augmenter la souffrance. De toute façon, croire qu’il y a une distinction morale entre manger de la viande et consommer des produits laitiers, des œufs ou n’importe quel autre produit d’origine animale est aussi naïf que de croire qu’il y a une distinction entre manger des grosses vaches et manger des petites vaches.

Plutôt que d’embrasser clairement le véganisme comme revendication morale de base, le mouvement de défense des animaux a plutôt choisi de promouvoir l’idée selon laquelle il est possible d’agir correctement, au plan éthique, tout en consommant des produits animaux. Examinons les exemples suivants (choisis parmi tant d’autres) :
  • Peter Singer soutient que nous pouvons être des « omnivores consciencieux » et exploiter des animaux de manière éthiquement acceptable si, par exemple, nous choisissons de manger des produits provenant d’animaux élevés « en liberté », ayant été élevés et tués de manière relativement « humaine ». (The Way We Eat : Why Our Food Choices Matter, aux pages 81-169) Singer félicite les pourvoyeurs d’animaux exploités de manière « humaine », tels que Whole Foods Markets, Inc. et son CEO, John Mackey, qu’il considère « éthiquement responsables » (177-83) et qualifie le véganisme strict de « fanatique » (281).
  • Tom Regan a invité Mackey comme conférencier d’honneur pour sa conférence intitulée The Power of One tenue en 2005 et qui focalisait sur la capacité de chaque individu à apporter des changements significatifs en faveur des animaux. Regan applaudit Mackey et Whole Foods qu’il juge représenter « une force directrice vers des standards plus élevés au niveau du bien-être animal. »
  • PETA a donné à Whole Foods un prix en 2004, prétendant que la compagnie « a, de manière consistante, apporté plus au bien-être animal que tout autre détaillant de l’industrie, en exigeant que ses producteurs adoptent des standards stricts. » PETA a aussi donné un prix en 2004 à la conceptrice d’abattoirs Temple Grandin, en la qualifiant – ce qui est assez remarquable à mon avis – de « visionnaire. »
  • Humane Farm Animal Care, avec ses partenaires Humane Society of the United States, American Society for the Prevention of Cruelty to Animals, Animal people, World Society for the Protection of Animals et autres, fait la promotion du Certified Humane Raised & Handled Label, qu’il décrit comme « une certification pour le consommateur et un programme d’étiquetage » servant à procurer au consommateur l’assurance que les « œufs, les produits laitiers, la viande ou les produits du poulet [sur lesquels a été apposée l’étiquette en question] ont été produits avec le bien-être animal en tête. »
De manière générale, il est, bien sûr, toujours mieux de causer moins de dommage que plus de dommage, une fois que l’on a décidé de causer du dommage. Si nous devions manger un animal ayant été torturé, je suppose qu’il vaudrait « mieux » manger celui qui a été le moins torturé. Mais − si l’on met de côté la question de savoir si les animaux élevés « humainement » sont véritablement moins torturés que les autres − il reste une immense différence entre, d’une part, la position selon laquelle moins de souffrance est mieux que plus de souffrance et, d’autre part, la position voulant que, si elle cause moins de souffrance, une action est moralement acceptable. Le fait que le mouvement pour la défense des animaux fasse activement et explicitement la promotion de la dernière position − causer un peu de souffrance est une solution moralement acceptable au problème de l’exploitation animale − est profondément troublant.

Si X doit violer Y, il est « préférable » qu’il ne batte pas Y en plus. Pourtant, il serait tout de même répugnant de soutenir que nous pouvons être des « violeurs consciencieux » si nous promettons que nous ne battrons pas nos victimes. De manière similaire, il est troublant que les défenseurs des animaux fassent la promotion de la possibilité morale d’être des « omnivores consciencieux » si nous mangeons des produits d’animaux supposément élevés « humainement » et vendus par des fournisseurs « éthiquement responsables ». Non seulement est-ce qu’une telle position entre en conflit avec l’idée selon laquelle les nonhumains comptent au plan moral, mais elle encourage fortement les gens à concevoir la possibilité de continuer à consommer des produits d’origine animale comme une solution de remplacement moralement acceptable par rapport à l’adoption d’un mode de vie végan.

De plus, plusieurs des organisations de défense des animaux dépeignent le véganisme comme un mode de vie difficile qui requiert des sacrifices personnels considérables et que seuls les défenseurs les plus déterminés peuvent adopter. Je suis devenu végan il y a 24 ans. Si ce n’était pas particulièrement difficile à l’époque, il est absolument absurde de soutenir que c’est difficile aujourd’hui. Il est facile d’être végan. Bien sûr, vous êtes plus limités dans vos choix au restaurant, particulièrement si vous ne vivez pas dans une grande ville, mais si cet inconvénient est, pour vous, significatif et vous empêche de devenir végan, alors vous ne prenez probablement pas la question animale au sérieux, de toute manière.

Le mouvement pour les animaux ne pourra jamais avoir ne serait-ce que l’espoir de changer le paradigme de la hiérarchie spéciste tant et aussi longtemps qu’il n’adoptera pas clairement et absolument le principe de base selon lequel il est moralement condamnable de consommer de la viande, du poisson, des produits laitiers, des œufs ou n’importe quel autre produit d’origine animale.

Si, vers la fin des années 1980 − alors que la communauté des défenseurs des animaux aux États-Unis décidait, de manière totalement délibérée, d’adopter des objectifs de type welfaristes − une proportion substantielle des ressources du mouvement avait été investie dans l’éducation au véganisme et à l’abolitionnisme, il y aurait probablement quelques centaines de milliers de végans de plus qu’il y en a aujourd’hui. Et ces chiffres relèvent d’une évaluation conservatrice, considérant les centaines de millions de dollars qui ont été dépensés jusqu’à maintenant par les groupes de défenseurs des animaux qui font la promotion des lois de protection ou autres initiatives « welfaristes ». Je soutiens qu’augmenter le nombre de végans aurait davantage réduit la souffrance, en diminuant la demande de produits d’origine animale, que ne l’ont fait tous les « succès » de type « welfariste » mis ensemble et multipliés par dix. Augmenter le nombre de végans aide également à construire la base politique et économique nécessaire au changement social, lui-même nécessaire à tout changement légal significatif.

Considérant les limites de temps et d’argent avec lesquelles il faut composer, il est difficile de comprendre que quiconque visant l’abolition à long terme − ou qui, à tout le moins, croit que le statut de propriété des animaux constitue le plus important obstacle à tout changement significatif et doit, pour cette raison, être au moins radicalement modifié − puisse croire que l’application élargie du principe traditionnel du bien-être animal est un choix rationnel est efficace, même sans considérer les inconsistances propres à cette théorie morale.

Supposons que vous ayez, demain, deux heures à donner à la cause animale. Vous ne pouvez pas tout faire; vous devez choisir. Il n’y a aucun doute dans mon esprit que deux heures de votre temps dépensées à distribuer de la littérature sur le véganisme représentent, pour plusieurs raisons, une bien meilleure utilisation de votre temps que deux heures de votre temps dépensées dans une campagne visant à élargir la taille des cages ou à obtenir des formes plus « humaines » d’esclavage animal.

En résumé, tout comme celui qui condamne l’esclavage humain tout en continuant à posséder des esclaves n’est pas vraiment un abolitionniste par rapport à l’esclavage humain, celui qui condamne l’esclavage animal sans embrasser le véganisme comme mode de vie n’est pas vraiment un abolitionniste par rapport à l’esclavage animal. À ceux qui, parmi nous, sont d’accord avec l’approche abolitionniste : soyons clairs et sans équivoque, faisons la promotion du véganisme par nos mots et par nos actions.

Gary L. Francione
© 2006 Gary L. Francione

mercredi 7 octobre 2009

Toute la vérité sur le calcium

Note : Cet article n'est pas vegan, mais il y a des informations intéressantes.

Par Julie Brière

Craignez-vous de manquer de calcium au point de vous forcer à consommer des produits laitiers, des aliments enrichis ou même des suppléments ? Avez-vous peur de l'ostéoporose? Une paranoïa concernant le calcium traverse l'Amérique, créée en grande partie par l'industrie laitière. Il est temps de crever ce ballon et de retomber sur le plancher... des vaches.

Qui ne sait pas que le calcium est bon pour les os et les dents ? Même les enfants l'apprennent très tôt à l'école. Mais qui sait que le magnésium est autant sinon plus important que le calcium pour les os et le système nerveux ? Et qui connaît les aliments qui en contiennent?

Voilà un exemple parmi tant d'autres du manque d'information qui sévit chez nous au sujet de nos besoins réels en minéraux et de leurs sources alimentaires. En fait, c'est comme si toute cette question était biaisée au profit du seul calcium. L'industrie fort lucrative du lait, tant au Canada qu'aux États-Unis, y est pour beaucoup. Il faut même se méfier des recommandations formulées par les autorités! L'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme en effet qu'il suffit de 400 à 500 mg de calcium par jour, tandis que les recommandations canadiennes, qui étaient déjà de 700 mg il y a quelques années, préconisent maintenant 1 200 mg par jour!

Les producteurs de lait investissent beaucoup d'argent pour nous faire « triper lait ». Impossible de manquer les affiches, logos, commerciaux, commandites d'émissions et d'événements sportifs, pages complètes dans les magazines... Ils vendent même des disques! Nous sommes littéralement envahis. Pourtant, à une époque pas si lointaine, le lait était réservé aux enfants. Or, après la Deuxième Guerre mondiale, l'industrie laitière s'est mise à utiliser les G.I. de l'armée américaine pour attirer le consommateur adulte et mousser ses ventes. Boire du lait est alors devenu synonyme de force et de santé à tout âge. Ça ne s'est pas arrêté depuis.

S'il n'y avait pas autant de publicité consacrée au lait et au calcium qu'il contient, s'en soucierait-on autant? Rien n'est moins sûr. Par ailleurs, de plus en plus de gens s'aperçoivent que les produits laitiers ne leur conviennent pas et plusieurs thérapeutes recommandent même à leurs clients d'en réduire leur consommation. Après tout, une partie importante des humains de la planète n'a jamais bu une goutte de lait de vache et ne s'en porte pas plus mal...

La réalité

Rétablissons les faits. Le calcium est effectivement présent en grande quantité dans les produits laitiers. Ce qu'on omet de dire cependant, c'est qu'il y en a seulement 30 % d'assimilable par l'organisme. Autrement dit, votre corps n'absorbera au mieux que 90 des 300 mg du calcium contenu dans une tasse de lait. Le calcium des légumes est quant à lui deux fois mieux assimilé, soit dans une proportion de 50 à 70 %. Une tasse de brocoli ou de bok choy cuits équivaut donc facilement à un verre de lait. Parmi les autres bonnes sources de calcium, il y a le chou cavalier, les feuilles de navet, les sardines, le maquereau et le saumon rose en boîte avec les arêtes, le tofu traité au sel de calcium, les légumineuses (doliques à oeil noir, haricots blancs, etc.), les algues (hijiki, wakamé, etc.), le rutabaga, la mélasse noire (black-strap) et les figues.

Les aliments cultivés de façon biologique ou biodynamique sont naturellement plus riches en vitamine C, molybdène, manganèse, magnésium, cuivre, vanadium et silice que ceux provenant de la culture industrielle. Ces nutriments sont aussi essentiels à la santé osseuse que le calcium.

Il existe également des aliments enrichis de calcium, comme le jus d'orange et les boissons de soya ou de riz. Une surconsommation de ceux-ci peut cependant conduire rapidement à un déséquilibre minéral. Il ne faut pas oublier que tous les minéraux sont importants dans l'organisme et qu'un apport trop élevé de l'un d'eux peut créer des problèmes. C'est ce qui risque de se produire avec la folie actuelle concernant le calcium, qui nous pousse à en ajouter partout, jusque dans certaines friandises!

On le voit, il est beaucoup plus facile qu'on nous le laisse croire de combler ses besoins en calcium autrement qu'avec des produits laitiers. D'ailleurs, les guides alimentaires devraient toujours proposer des substituts : ça n'a aucun sens que l'on soit limité à un seul type d'aliment, surtout lorsque plusieurs personnes ne peuvent le tolérer.

On devrait également cesser de nous faire croire que seul le calcium agit sur nos os. Le Dr Alan R. Gaby, médecin américain spécialisé en nutrition et auteur du livre Preventing and Reversing Osteoporosis, précise pour sa part : « Les recherches demeurent insuffisantes mais, si l'on me demandait de deviner quel nutriment est le plus important pour la santé osseuse, je dirais qu'il s'agit du magnésium. » C'est dans le quinoa, les légumes verts, les noix et les légumineuses que l'on retrouve le plus de magnésium. Ces aliments contiennent aussi du calcium, en plus de plusieurs autres minéraux et oligo-éléments qui font équipe pour assurer la santé des os et des cartilages.

Idées riches en calcium

Ajoutez à vos menus des légumineuses, des algues et surtout des légumes verts.

Allez dans les marchés publics et les magasins d'aliments naturels, où vous pourrez trouver des légumes dont on n'a pas coupé les feuilles. Ces dernières, comme celles des navets et des betteraves, sont très riches en calcium. Mettez- en dans vos soupes ou faites-les sauter à la poêle avec une touche d'huile d'olive. Faites la même chose avec les algues hijiki ou wakamé.

Utilisez du tahini (beurre de sésame) comme base de vinaigrette ou en tartinade, avec de la mélasse ou du miso.

Remplacez le couscous et le boulghour par du quinoa.

Créez! Voici une recette express de sauce exotique pour les pâtes. Passez au mélangeur des haricots blancs ou des doliques à œil noir cuits, du tahini, du miso, du gingembre, du citron et des assaisonnements au goût jusqu'à l'obtention d'une consistance lisse. Réchauffez dans une casserole et servez sur du quinoa ou des pâtes de sarrasin ou de riz brun. Saupoudrez de graines de sésames entières rôties et accompagnez le tout d'un légume sauté à la poêle tel le chou bok choy.
En un repas, vous aurez dépassé la quantité de calcium recommandée par l'OMS!

Conditions d'absorption

En réalité, le calcium a bien d'autres vertus. Il soutient la contraction des cellules musculaires (incluant le cœur) et contribue à la transmission des signaux dans les cellules nerveuses. Il agit comme tampon contre les surplus d'acidité dans le sang et joue un rôle dans l'activation de différentes enzymes, dont la lipase (qui digère les gras), ainsi que dans la coagulation sanguine et le fonctionnement de la thyroïde. Selon certaines études, il apaiserait également les symptômes prémenstruels, agirait contre l'hypertension et préviendrait les calculs biliaires, surtout chez l'homme. Son métabolisme est cependant très complexe.

Pour pouvoir absorber le calcium, par exemple, l'organisme doit posséder un taux adéquat de vitamine D, la fameuse vitamine soleil. Celle-ci aide à la synthèse d'un transporteur du calcium à travers la muqueuse intestinale vers le sang, puis dans les os. Au Québec, cependant, d'octobre à mars, les rayons du soleil sont trop faibles pour que le corps puisse fabriquer cette vitamine. Il faut alors se tourner vers celle contenue dans des aliments comme les poissons d'eau salée (hareng, maquereau, saumon rose, sardine, etc.), l'huile de foie de poisson et les œufs. On en trouve également dans certains aliments enrichis, comme le lait de vache ou les boissons de soya, et dans les suppléments.

Par ailleurs, demeurer immobile ou assis à longueur de journée nuit à l'assimilation du calcium. Pour encourager le processus, vous devez en effet exercer une pression sur vos os en effectuant des exercices debout comme la marche, la danse, le patin et le ski. Parce que l'eau vous soutient, la natation ne serait pas aussi efficace.

Le pire traitement que vous pouvez réserver à vos os et à vos articulations, finalement, c'est d'avaler de grandes quantités de boissons gazeuses. Les colas contiennent en effet beaucoup de phosphore, de sucre et de caféine, trois ennemis prouvés du calcium.

Et l'ostéoporose ?

L'ostéoporose n'est pas liée à un manque de calcium mais plutôt à une mauvaise assimilation ou à une perte de minéraux et d'oligo-éléments, incluant le calcium, qui sont généralement causées par de mauvaises habitudes alimentaires. Rien ne sert donc d'ajouter des doses toujours plus élevées de calcium dans votre alimentation, d'autant plus que vous risquez alors un déséquilibre minéral et des calcifications. L'important, c'est de bien l'assimiler et de s'assurer de le conserver. En effet, si le corps est trop acidifié à cause d'un excès de stress ou de sucre, d'un manque d'oxygénation, d'un régime alimentaire insuffisant en légumes ou de la consommation de boissons gazeuses, il va chercher du calcium dans sa réserve : le squelette. Un tiers de cette réserve est facilement mobilisable et se perd aisément, ce qui peut entraîner une fragilité osseuse et de l'arthrose. Les diarrhées fréquentes, l'excès d'alcool, de caféine ou de sel et la consommation de son de blé nuisent également au métabolisme du calcium.

Dans son livre intitulé La ménopause : aux hormones ou au naturel ?, le Dr Paul Lépine explique bien le phénomène : « Si l'on regarde la totalité des études qui ont été faites à ce sujet, nombreuses sont celles qui démontrent que l'apport en calcium est un facteur mineur, voire négligeable, dans le risque de fracture. L'apport en protéines végétales semble un facteur protecteur beaucoup plus puissant. » Il ajoute : « L'ostéoporose n'est pas une maladie et ne rend pas malade; elle est plutôt un facteur de risque de fractures. »

Ainsi, ce qu'il faut prévenir n'est pas l'ostéoporose mais la fracture elle-même. Quels sont les facteurs nous y prédisposant? Le manque d'exercice - particulièrement de celui en posture debout, comme nous l'avons déjà vu -, qui rend les os plus fragiles, les réflexes moins vifs et les muscles moins forts. Il y a finalement l'absorption de substances diminuant la vigilance, comme l'alcool et les médicaments contre l'anxiété, la dépression et l'insomnie. « Ces substances augmentent de manière très importante le nombre de chutes, et donc le risque de fracture », explique le Dr Lépine.

Et les suppléments ?
  • Quand en prendre ?
    Si votre alimentation est peu variée et qu'elle contient peu d'aliments riches en calcium. Si vous prenez des corticostéroïdes, des laxatifs, des antiacides ou des diurétiques. Si vous avez des problèmes d'intestin ou des muqueuses endommagées. Si votre rythme de vie est très stressant, que vous passez peu de temps à l'extérieur et que vous faites peu d'exercice physique. Si vous consommez beaucoup de sucre.
  • Pendant combien de temps ?
    Pendant un minimum de trois mois. L'important est de faire des pauses, par exemple durant les week-ends ou une semaine par mois.
  • Sous quelle forme ?
    Le calcium chelaté (citrate ou citrate-malate), accompagné de magnésium. Cette forme s'assimile très bien, même à jeun, et ne cause pas d'inconforts digestifs.
  • Quelle quantité consommer ?
    Les études suggèrent de ne pas dépasser 500 mg à la fois. Si vos besoins sont supérieurs à 500 mg, répartissez votre dose en deux ou trois prises. Ne dépassez pas 2 500 mg par jour.
  • À quel moment de la journée ?
    On devrait prendre le citrate de calcium au coucher. Si on a besoin de quantités élevées, il vaut mieux prendre la première dose au déjeuner ou avec une collation en après-midi. Étalez les doses d'autres minéraux et d'oligo-éléments durant la journée afin de vous assurer qu'ils n'entrent pas en compétition les uns avec les autres. Les suppléments de fer et de chrome doivent être pris deux heures avant ou après les suppléments de calcium.
  • Quelle interaction éviter ?
    Prenez vos suppléments deux heures avant ou après une médication.

En finir avec la peur

Même si nous avons tous un corps, chacun demeure unique : aucune formule standard ne peut donc convenir à tous! On oublie trop souvent que les chiffres utilisés dans les recommandations alimentaires officielles ne sont que des moyennes : elles sont très peu représentatives des besoins réels de chaque individu.

On ne cesse par ailleurs d'augmenter les doses de calcium, soi-disant nécessaires à une bonne santé. On cherche ainsi à compenser pour les mauvaises habitudes de vie des gens, qui font en sorte qu'ils puisent régulièrement dans les réserves de calcium de leur squelette. La solution n'est pourtant pas d'augmenter l'apport de calcium mais de prendre les moyens pour bien l'assimiler et, surtout, pour ne pas en perdre!

À une époque où l'on est noyé de recommandations variées et souvent peu objectives, il est important de se faire sa propre idée sur ce qui est bon pour soi. Ainsi, pour combler ses besoins en calcium, le plus important est de maintenir un équilibre et de saines habitudes de vie. Cela peut se résumer par de l'exercice physique exécuté au grand air, de la relaxation, la découverte de nouveaux aliments, des façons originales de les cuisiner, des méthodes écologiques pour les jardiner et surtout un environnement rempli de plaisir et de détente pour les déguster.

La connaissance doit servir à ouvrir la conscience et non à créer des peurs et à dresser des murs de complexité qui nous éloignent des besoins réels de notre corps. Pour naviguer dans l'océan de points de vue proposés, puisez vos informations de diverses sources, puis faites confiance à votre intuition, qui demeure en fin de compte un très bon indice de la voie à suivre.

Interactions risquées

Plusieurs médicaments peuvent compromettre la biodisponibilité du calcium, dont les corticostéroïdes comme la Prednisone, un anti- inflammatoire, les laxatifs (Cascara Sagrada, psyllium, séné, etc.), les antiacides à base d'aluminium et les diurétiques.

L'aluminium et les métaux lourds (plomb, cadmium, etc.) sont également de sournois compétiteurs du calcium et en empêchent l'absorption.

En ce qui concerne l'aluminium, il peut provenir de l'eau du robinet, car les villes utilisent des sulfates d'alun (aluminium) comme coagulant dans leurs systèmes de filtration. Ajoutez un filtre à votre robinet afin d'éviter que des résidus de cette substance se retrouvent dans votre eau. Parmi les autres sources, il faut noter les ustensiles de cuisson en aluminium (si vous les utilisez avec des préparations acides), les canettes de boissons gazeuses et les boîtes de conserve endommagées, les antisudorifiques et les médicaments avec enrobages entériques, comme l'aspirine.

Quant au plomb, les principales sources proviennent des cosmétiques, des teintures et de l'eau qui a séjourné dans de vieilles tuyauteries soudées au plomb (on conseille alors de laisser couler l'eau quelques minutes avant de l'utiliser). Le cadmium est entre autres présent dans la fumée de cigarette ainsi que dans les abats, les mollusques et les crustacés.


Ressources

La ménopause : aux hormones ou au naturel ? Une approche intégrée, Dr Paul Lépine et Danielle Ruelens, Éditions Quebecor, 2002.
Le calcium, diététique en action, vol.12, no 1, printemps 1998.
Le lait actuel aide-t-il vraiment les os ?, Carol Vachon, Éditions Convergent, 2002.
Devenir végétarien, Vesanto Melina, Victoria Harrison et Brenda Charbonneau Davis, Éditions de l'Homme, 1996. Preventing and Reversing Osteoporosis, A.R. Gaby, Prima Publishing, 1994.


Cet article est paru dans le Guide Ressources, vol 18, no 1, septembre 2002. ©Tous droits réservés par Julie Brière. Cet article a été reproduit avec la permission de l'auteur.


jeudi 1 octobre 2009

Sylvie Simon : « La plupart des gens sont totalement désinformés sur les vaccins »


Sylvie Simon, journaliste spécialisée dans les scandales sanitaires et auteur de plusieurs livres sur les vaccins vient de sortir Vaccins, mensonges et propagande chez Thierry Souccar Éditions. Elle nous parle de son dernier livre.


Pourquoi un nouveau livre sur les vaccins ?


Lorsque les éditions Thierry Souccar m’ont contactée pour écrire dans leur collection « mensonges et propagande » un ouvrage sur les vaccins, ma première réaction fut de refuser, car je pensais avoir déjà diffusé toutes mes connaissances sur cette question. Mais à bien réfléchir, ce sujet est sans cesse alimenté par de nouvelles déclarations des « autorités » vaccinales, la sortie de nouveaux vaccins, et la multiplication exponentielle des accidents, ce qui concourt à réactualiser sans cesse la matière.


Ne sommes-nous pas suffisamment informés sur les vaccins par les médias ?

Informés peut-être mais pas de manière impartiale. Je constate chaque jour que la plupart des gens – y compris ceux qui vaccinent – sont totalement désinformés au sujet des vaccinations, croient que les microbes les guettent sans répit, que des maladies bénignes sont mortelles, que le vaccin est le seul remède à toutes ces menaces, et que, de toute façon, s’ils ne sont pas utiles, ils ne présentent aucun danger.


On parle tellement peu des accidents vaccinaux qu’ils semblent négligeables...

Au cours des ans et de mes nombreuses conférences, j’ai rencontré des milliers – j’insiste sur le mot « milliers » alors qu’on prétend qu’il y en aurait au maximum quelques centaines – de gens blessés par les vaccins, certains cloués à vie sur des chaises roulantes, qu’on refuse de reconnaître, et qui n’ont qu’un regret : « Si j’avais su ! » Aussi, je fais de mon mieux pour que les autres « sachent ».


Comment expliquez-vous alors le silence médiatique ?

À mon avis, peu de journalistes pratiquent leur métier avec discernement. Ils se contentent de reprendre sans les vérifier les communiqués des agences de presse ou de répéter ce qu’ont publié des confrères. Bien peu d’entre eux ont vraiment des opinions personnelles et, dans ces cas, combien osent les exprimer ? C’est ainsi que non seulement les mensonges perdurent, mais ils grossissent et se multiplient au fur et à mesure qu’ils sont repris.


Si on ne se vaccine pas, ne risque-t-on pas de tomber malade ?

Il existe un grand nombre de médecins qui ont constaté que les enfants non vaccinés se portent mieux que les autres, évidemment parmi les populations bien nourries et qui vivent dans de bonnes conditions d’hygiène. Ce sont les pays les plus vaccinalistes qui connaissent le taux de maladies le plus élevé, tels les pays de l’Est et à présent les États-Unis. Nous avons échangé les bénignes maladies de l’enfance contre de graves pathologies : asthme, arthrite juvénile chronique, diabète de type 1 ou encore sclérose en plaques. On sait ainsi que la sclérose en plaques était quasiment inconnue chez l’enfant avant l’introduction du vaccin contre l’hépatite B alors que d’après le Dr Marc Girard, sa fréquence aurait été multipliée par 35 (environ) chez les enfants depuis la campagne vaccinale.


Pouvez-vous nous parler du fameux « rapport bénéfice-risque » des vaccins ?

« Un médecin est un homme qui verse des drogues qu’il connaît peu dans un corps qu’il connaît moins », dénonçait Voltaire, et il est permis de se demander si, de nos jours encore, les médecins connaissent bien les produits qu’ils prescrivent. On peut en douter lorsqu’on apprend que la plupart des médecins ne savent même pas ce que contiennent les vaccins qu’ils recommandent expressément. Il est ainsi important d’être averti que les vaccins ne sont pas des médicaments. Ils sont destinés à des êtres en bonne santé dans le dessein de prévenir une maladie hypothétique et la plupart de temps très bénigne. Aussi, lorsqu’on nous parle du rapport bénéfice-risque des vaccins, il ne faut pas le comparer au dilemme qui peut se poser lors d’une très grave maladie qui peut être soignée par un médicament qui met en péril notre vie. C’est loin d’être le cas.


Outre les éventuels effets secondaires, quelles sont les conséquences à long terme de la vaccination pour la santé publique ?

La vaccination de masse empêche l’installation de l’immunité naturelle conférée par la confrontation avec les virus et microbes et qui se passe d’une génération à l’autre. À présent, les mères qui n’ont qu’une immunité vaccinale loin d’être permanente ne peuvent plus la transmettre à leurs enfants, et ainsi les maladies de l’enfance se manifestent à des âges où elles sont beaucoup plus dangereuses.
Si nous continuons sur cette lancée, nous risquons de disparaître avant notre planète, tout aussi menacée. « Il faut prévenir les hommes qu’ils sont en danger de mort... la science devient criminelle », annonçait déjà Einstein.


Avez-vous souffert personnellement des effets indésirables des vaccins ?

Étant donné mon entêtement à récidiver sur ce thème, on pourrait en effet croire que je suis une victime qui veut se venger de ses prédateurs. Non, je ne suis pas vaccinée, ne l’ai jamais été, ayant eu la chance d’avoir une mère très informée sur la santé et un médecin de famille comme il n’en existe presque plus, qui nous ordonnait des infusions ou des bouillons de légumes et jamais de médicaments.


Que penser de la vaccination contre la grippe saisonnière et la grippe A H1N1 ?

Si les deux vaccins sont administrés, cette double vaccination risque de provoquer des réactions auto-immunes. Ainsi, le 12 octobre 1996, dans Le Concours médical, parlant des possibles effets adverses des immunisations à répétition, le Dr C. Knippel rappelait qu’il « s’agit d’une vaccination qui va stimuler de façon répétée sur des dizaines d’années, des cellules très proches, et je pense qu’on ne peut exclure le risque d’un “échappement” aux régulations physiologiques de la multiplication, soit le risque d’une prolifération non limitée de cellules immuno-compétentes. » Quant aux femmes enceintes que l’on recommande de vacciner en priorité, n’oublions pas que les Actes de la 77e journée du Laboratoire, publiés dans le Moniteur des pharmaciens de février 1977 soulignent des possibilités de lien entre le virus vaccinal de la grippe inoculé à la mère et la leucémie de ses descendants. D’ailleurs, le Jama (vol. 263- 1990), le journal Pediatrics (vol 91 - 1993) et Le Concours médical (vol 116 - 1994) recommandent de faire au préalable un test cutané en milieu hospitalier sous surveillance, à proximité d’une unité de soins intensifs, avec de l’adrénaline à portée de main et un personnel médical et paramédical entraîné, ce qui n’est jamais fait, mais prouve bien le danger potentiel du vaccin saisonnier.


Il y a de plus en plus de vaccins contre de plus en plus de maladies, cela va-t-il continuer longtemps selon vous ?

Il y a des chances que non. Le Dr Dominique Dupagne estime que la situation actuelle de la médecine est très proche de celle de l’économie des années 2000 et signalait en janvier 2009 que la bulle médicale va éclater à son tour, comme l’ont déjà fait d’autres bulles : Internet, immobilière, financière.
La surconsommation des vaccins et l’escalade des prix vont faire basculer la machine. Guidés par leur avidité, les laboratoires sont allés trop loin et ce sont eux qui vont provoquer leur propre chute, comme « la grenouille qui enfla si bien qu’elle creva ». Il est certain que la bulle vaccinale se dilate également depuis des décennies et ce phénomène ne peut conduire qu’à un éclatement soudain, comme cela se produit pour toutes les bulles.


Que faire en attendant que cette bulle éclate ?

En attendant le seul moyen de nous en sortir sans trop de dégât est donc de quitter le navire, comme le Titanic avant qu’il ne sombre, et d’essayer de nous soigner avec discernement, en dehors des sentiers battus et en restant ferme en ce qui concerne les vaccinations non obligatoires mais « fortement conseillées », car elles représentent un pactole pour les laboratoires.

Source : http://www.lanutrition.fr/Sylvie-Simon-%C2%AB-La-plupart-des-gens-sont-totalement-d%C3%A9sinform%C3%A9s-sur-les-vaccins-%C2%BB-a-3746.html