mercredi 30 septembre 2009

Soja texturé au sirop d'agave

Depuis quelques temps, je m'efforce de "véganiser" des recettes, afin de montrer aux non-vegans qu'avec la cuisine vegan ils peuvent, en plus des milliers de nouvelles saveurs à explorer, retrouver des saveurs qu'ils connaissaient déjà et appréciaient, mais cette fois-ci à partir d'aliments végétaux, de plats exempts de cruauté.
Voici donc une recette qui ressemble au "porc au miel", mais est 100% végétale et délicieuse !

Note : Je suis d'accord avec celles et ceux qui pensent que lorsqu'on est vegan, on ne cherche pas à tout prix à retrouver le goût de la viande. Cependant, beaucoup de non-vegans sont attachés à certaines saveurs qu'ils trouvent dans les produits et sous-produits animaux. Leur donner la possibilité de retrouver ces saveurs (ou des saveurs similaires) dans des plats exclusivement végétaux peut les aider à faire la transition. C'est pourquoi j'ai entrepris la vaste entreprise de "véganiser" la gastronomie française. Si vous avez des idées de recettes à véganiser, n'hésitez pas à m'en faire part.

Ingrédients pour 4 personnes :
  • environ 100g de protéines de soja (soja texturé),
  • de la levure de bière,
  • du sirop d'agave,
  • un cube de bouillon de légumes,
  • de l'huile d'olive.

Préparation :
  1. Mettez les protéines de soja dans une poêle, et ajoutez 5 fois leur volume en eau (plus ou moins, selon la marque. Normalement vous trouverez des instructions sur le paquet). Mettez sur feu moyen, à découvert.
  2. Ajoutez le cube de bouillon de légumes. Mélangez bien.
  3. Lorsqu'il n'y a plus d'eau et que les protéines de soja sont bien réhydratées, mettez de l'huile et ajoutez de la levure de bière, suffisamment pour enrober les protéines de soja. N'hésitez pas à en mettre beaucoup.
  4. Lorsque les protéines de soja sont bien enrobées de levure de bière, ajoutez une à deux cuillère(s) de sirop d'agave. Continuez de faire cuire tout en mélangeant bien jusqu'à ce que les protéines de soja soient enrobées et imprégnées de sirop d'agave, et un peu dorées.
Bon appétit !

Vous pouvez accompagner ce plat de riz complet cuisiné à votre manière, avec des rondelles de carotte ... Les portions sont petites, car il ne faut pas abuser du soja texturé, qui est très riche en protéines (de 40 à 55%).
N'hésitez pas à me faire part de vos idées et suggestions !

Tarasahas / Camille.

lundi 28 septembre 2009

Pour l’abolition de l’animal-esclave

Nous adorons nos chiens et nos chats domestiques, raffolons des dessins animés ou des films animaliers, et cependant notre comportement à l’égard des animaux en général prouve notre insensibilité et notre complicité passive devant leur immense souffrance. Tant que l’animal continuera d’être une propriété et qu’il sera considéré comme un bien marchand, ses supplices se poursuivront. Le texte qui suit est une synthèse, effectuée par la rédaction du Monde diplomatique, des théories de Gary L. Francione pour l’abolition de l’exploitation animale telles qu’il les a exposées au colloque « Théories sur les droits des animaux et le bien-être animal », à l’université de Valence (Espagne), en mai 2006.

Selon le ministère américain de l’agriculture, les Etats-Unis, à eux seuls, abattent plus de huit milliards d’animaux par an destinés à l’alimentation ; chaque jour, plus de vingt-deux millions d’entre eux sont sacrifiés dans les abattoirs américains, c’est-à-dire plus de neuf cent cinquante mille par heure, seize mille par minute ! Malgré les progrès effectués ces dernières années, ils continuent d’être maintenus dans des conditions d’élevage intensif effrayantes, mutilés de diverses manières, sans produit antidouleur, transportés sur de longues distances tassés dans des conteneurs exigus et insalubres, pour être finalement exécutés dans les cris, la puanteur et la saleté d’un abattoir.

Les animaux sauvages ne sont guère logés à meilleure enseigne. Aux Etats-Unis, environ deux cents millions sont, chaque année, victimes de la chasse. Des millions sont également utilisés pour la recherche biomédicale et l’essai de nouveaux produits. On mesure sur eux l’effet des toxines, des maladies rares, des molécules expérimentales, des radiations, des tirs d’armes à feu, et ils sont soumis à de multiples formes physiques ou psychologiques de privation. S’ils survivent aux expérimentations, ils sont presque toujours tués juste après, ou recyclés pour d’autres expériences qui, cette fois, auront raison de leur résistance.

Cirques, zoos, carnavals, parcs d’attractions, spectacles de dauphins et autres utilisent les animaux à la seule fin de divertir. Près de quarante millions de bêtes à fourrure sont abattues chaque année pour la mode...

Avant le XIXe siècle, les animaux étaient considérés comme des objets. Même pour Descartes, un chien qui gémissait était semblable au crissement d’un mécanisme ayant besoin d’huile (1). Parler de nos obligations morales envers les animaux, « machines créées par Dieu », n’avait, pour l’auteur du Discours de la méthode, pas plus de sens que de parler de nos obligations morales envers les horloges, machines créées par l’homme.

Cent mille litres d’eau pour un kilo de viande

Le principe humaniste du traitement médical des bêtes souffrantes et l’application des lois sur le bien-être animal qui en résulte supposent que nous acceptions de nous demander si la souffrance animale est inévitable. Si le fait de ne pas utiliser des animaux pour notre confort nous cause plus de préjudice que la souffrance n’en cause aux animaux. En général, l’intérêt de l’homme l’emporte, et la souffrance animale est considérée comme un « mal nécessaire ». Par exemple, la loi britannique régulant l’utilisation des animaux de laboratoire exige, avant qu’une expérience soit engagée, une évaluation des « possibles effets nocifs sur les animaux concernés par rapport au bénéfice pouvant en découler (2) ». Pour qu’une interdiction de la souffrance animale ait une portée minimale, il faut qu’elle condamne toute douleur infligée uniquement par plaisir, amusement ou convenance (3).

Porter un manteau de fourrure, imposer aux cobayes de multiples tests pour les produits ménagers ou pour de nouvelles marques de rouges à lèvres ne relève pas d’intérêts vitaux pour l’être humain. De même, manger de la viande est considéré par la plupart des nutritionnistes comme nuisible pour la santé. Par ailleurs, des experts écologistes ont souligné les dégâts de l’élevage intensif sur notre environnement. Pour chaque kilogramme de protéines animales fourni, la bête d’élevage doit consommer environ six kilogrammes de protéines végétales et de fourrage. De surcroît, produire un kilogramme de viande requiert plus de cent mille litres d’eau. Alors que la production d’un kilogramme de blé en exige à peine neuf cents…

L’incohérence entre nos actes et nos pensées au sujet des animaux vient de leur statut de propriété (4). Selon la loi, « les animaux sont des propriétés, au même titre que des objets inanimés comme les voitures ou les meubles (5) ». Les animaux sauvages sont considérés comme appartenant au patrimoine de l’Etat, qui les met à la disposition du peuple ; mais ils peuvent devenir la propriété d’individus, en particulier par le biais de la chasse, du dressage ou du confinement. La « souffrance » des propriétaires de ne pouvoir jouir de leur « propriété » à leur gré compte plus que la douleur de l’animal. Dès lors qu’il s’agit d’intérêts économiques, il n’existe plus de limite à l’utilisation ou au traitement abusifs des bêtes.

L’élevage intensif, par exemple, est autorisé parce qu’il s’agit d’une exploitation institutionnalisée et acceptée. Les industriels de la viande estiment que les pratiques consistant à mutiler les animaux, quelles que soient les souffrances endurées par ceux-ci, sont normales et nécessaires. Les tribunaux présument que les propriétaires n’infligeront pas intentionnellement à leurs bêtes des sévices inutiles qui diminuerait leur valeur monétaire (6). Les lois sur le bien-être animal visent à protéger les animaux dans la mesure où ceux-ci demeurent des biens monnayables. Les évolutions de l’industrie agroalimentaire en leur faveur répondent généralement à des critères de rendement économique, les animaux ayant une valeur marchande (7).

Pour faire évoluer le statut de l’animal dans nos sociétés, nous devons appliquer le principe d’« égalité de considération » (selon lequel il faut traiter de façon égale des cas semblables), une notion essentielle à toute théorie morale. Même s’il existe un grand nombre de différences entre les humains et les animaux, une chose fondamentale au moins nous rapproche : notre capacité à souffrir.

Si notre désir de ne pas faire souffrir inutilement les animaux revêt quelque signification, nous devrions alors leur accorder une égalité de considération. Le problème est que l’application de ce principe a déjà échoué du temps de l’esclavage, qui autorisait des hommes à exercer un droit de propriété sur leurs semblables. L’esclave étant considéré comme un bien, son propriétaire pouvait ne pas tenir compte de ses intérêts si cela ne lui était pas économiquement profitable.

On admettait, certes, que l’esclave pouvait ressentir de la souffrance. Toutefois, les lois pour le respect de son bien-être n’ont pas abouti, pour les mêmes raisons qu’échouent de nos jours celles pour le respect du bien-être animal : aucune véritable limite n’est fixée à notre droit de propriété. Les intérêts des esclaves n’étaient préservés que lorsqu’ils généraient du profit pour les propriétaires ou servaient leurs caprices.

A l’heure actuelle, l’intérêt d’un être humain à ne pas être considéré comme propriété est protégé par un droit. Avoir le droit fondamental de ne pas être traité comme une propriété est une condition minimale pour exister en tant que personne. Nous devons étendre aux animaux ce droit que nous avons décidé d’appliquer à tous les hommes. Cela n’éradiquerait pas toute forme de souffrance, mais cela signifierait que les animaux ne pourraient plus être utilisés comme source de profit. Pourquoi jugeons-nous acceptable de chasser des animaux, de les emprisonner, de les exhiber dans des cirques et des zoos, de les utiliser dans des expérimentations et de les manger, autrement dit de leur faire subir ce que nous n’oserions jamais infliger à aucun être humain ?

La thèse selon laquelle les hommes sont pourvus de caractéristiques mentales complètement absentes chez les animaux est contradictoire avec la théorie de l’évolution. Darwin affirmait qu’il n’existait pas de caractéristiques exclusivement humaines : « La différence d’intelligence entre l’homme et l’animal le plus évolué est une question de degré et non d’espèce. » Les animaux sont capables de penser, de sentir et de produire des réponses émotionnelles semblables à celles des humains. Darwin notait qu’« un animal vivant en collectivité éprouve des sentiments d’amour envers les autres » et que les animaux sont réceptifs à la détresse de leurs congénères.

Même si nous ne sommes pas en mesure d’évaluer la nature précise de la conscience animale, il semble évident que tout être doué de perception est conscient et possède une existence mentale continue. Le professeur Antonio Damasio, un neurologue travaillant avec des personnes victimes d’infarctus cérébraux et de graves dommages au cerveau, atteste que ces malades possèdent ce qu’il nomme une « conscience noyau ». Les sujets souffrant d’amnésie transitoire n’ont aucune notion du passé ou du futur mais conservent une conscience de leur corps par rapport aux objets et aux événements présents.

Damasio affirme que de nombreuses espèces animales détiennent cette même conscience noyau (8). Le fait qu’ils n’aient pas de notion autobiographique de leur vie (du moins, à notre connaissance) ne signifie pas qu’ils n’aient pas une existence mentale continue, ou qu’ils n’éprouvent nul intérêt à vivre, ou que les tuer leur soit indifférent. Les animaux possèdent une intelligence considérable et sont capables de traiter une information de façon sophistiquée. Comme les humains, ils communiquent avec les membres de leur propre espèce. Il est prouvé, par exemple, que les grands singes utilisent un langage symbolique.

Aucune créature, à part l’homme, n’est peut-être capable de se reconnaître dans un miroir, mais aucun humain n’a non plus l’aptitude de voler, ou de respirer sous l’eau sans assistance. Pourquoi la capacité de se reconnaître dans un miroir ou d’utiliser le langage articulé serait-elle supérieure, au sens moral du terme, au pouvoir de voler ou de respirer sous l’eau ? La réponse, bien entendu, est que nous le proclamons. Mais il n’existe aucune raison de conclure que les caractéristiques prétendument exclusives à l’être humain justifient le fait que nous traitions l’animal comme une propriété marchande. Certains hommes sont privés de ces caractéristiques, et pourtant nous ne les considérons pas comme des objets. Par conséquent, la question centrale n’est pas : les animaux peuvent-ils raisonner ? Ou peuvent-ils parler ? Mais bien : peuvent-ils souffrir ?

Si nous voulons que leurs intérêts soient respectés, nous n’avons qu’un droit à leur accorder : celui de ne plus être assimilés à de simples marchandises.

  1. René Descartes, Discours de la méthode, Ve partie (sur l’animal-machine) (1637).
  2. Cf. Animals (Scientific Procedures) Act, Londres, 1986. Cf. pour l’Union européenne, la directive 86/609/CEE du 24 novembre 1986, relative à la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales ou à d’autres fins scientifiques.
  3. Lire les entretiens avec Gary L. Francione : http://www.friendsofanima ls.org/pro... ; et http://veganrevolution.fr ee.fr/docu...
  4. La conception occidentale moderne de la propriété, selon laquelle les ressources sont des biens définis qui appartiennent ou sont assignés à des individus particuliers à l’exclusion de tout autre, trouve son origine, selon la Bible, dans la décision de Dieu d’accorder aux hommes le pouvoir de régner sur le monde animal (Genèse, I, 26, et I, 28).
  5. Godfrey Sandys-Winsch, Animal Law, Shaw, Londres, 1978.
  6. En ce qui concerne la protection de l’animal de ferme en Europe, le 30 mars 2006 s’est tenue à Bruxelles la première conférence de l’Union européenne sur le bien-être animal.
  7. Par exemple, un conseiller de la chaîne de restauration rapide McDonald’s a déclaré : « Des animaux en bonne santé, bien soignés, permettent à l’industrie de la viande de fonctionner efficacement, sans problème et avec un bon rendement. » Cf. Temple Grandin, Recommended animal handling guidelines for meat packers, American Meat Institute Foundation, Washington DC, 2005.
  8. Cf. Antonio R. Damasio, Spinoza avait raison, Odile Jacob, Paris, 2004 ; et « Oui, il y a une biologie des sentiments » (entretien avec Antonio Damasio), L’Express, Paris, 7 juin 2004.

samedi 26 septembre 2009

Crudivorisme : des os plus légers, mais aussi solides

12 avril 2005 – Bien que la masse osseuse des personnes qui s’adonnent à un régime alimentaire uniquement composé de végétaux crus soit inférieure à la moyenne, rien n’indique qu’elles soient plus sujettes aux fractures, qu’elles risquent davantage de souffrir d’ostéoporose ou qu’elles manquent de calcium.

Les crudivores végétariens ne consomment que des végétaux crus. Adeptes de ce qu’il est convenu d’appeler « l’alimentation vivante », ils présentent généralement une masse corporelle inférieure à la moyenne : faible masse adipeuse et faible masse osseuse. Or, on s’est demandé si un tel régime pouvait avoir une incidence sur l’ostéoporose et les risques de fractures.

Des chercheurs de l’École de médecine de l’université Washington (Saint-Louis, États-Unis) ont comparé la densité et la composition osseuse de 18 sujets crudivores avec celles d’un groupe équivalent composé de sujets témoins[1]. Les résultats de leurs observations indiquent que, bien que chez les crudivores la masse osseuse soit inférieure à celle des sujets témoins, ils ne présentent aucun des autres symptômes de l’ostéoporose : taux anormal de renouvellement de la masse osseuse, carence en calcium ou en vitamine D, etc.

Les chercheurs en déduisent que la faible masse osseuse des os chez les crudivores pourrait résulter d’une adaptation naturelle de leur squelette à une masse adipeuse réduite, et qu’il ne s’agit pas nécessairement d’un processus de déperdition osseuse systématique et permanent tel qu’on l’observe chez les patients atteints d’ostéoporose. En d’autres termes, les os des crudivores seraient en bonne santé même s’ils sont moins lourds que ceux de la moyenne des gens. Les chercheurs soulignent que « bien qu’une faible masse osseuse représente un risque accru de fracture, il faut également tenir compte de la qualité de la composition des os ».

Même si les sujets de cette étude ne consommaient aucun produit laitier, on n’a pas observé chez eux de carence en calcium. On pense que la consommation d’une quantité adéquate de légumes au feuillage vert foncé fournit au corps le calcium dont il a besoin pour assurer une bonne composition osseuse.

Selon les auteurs de l’étude, les personnes qui ne consomment que des végétaux crus ne seraient pas plus sujettes que les autres aux fractures. Les chercheurs souhaiteraient toutefois pouvoir vérifier cette hypothèse en menant une étude qui porterait sur un plus grand nombre de personnes.

Pierre Lefrançois – PasseportSanté.net

D’après BBC News et Medscape.

1. Fontana L, Shew JL, Holloszy JO, Villareal DT. Low bone mass in subjects on a long-term raw vegetarian diet.Arch Intern Med. 2005 Mar 28;165(6):684-9.


Source : http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2005040703

mardi 22 septembre 2009

A l'Education nationale, la rumeur va plus vite que l'épidémie

Par Bernard Girard 

La grippe A, il faut bien le reconnaître, plus on en parle, plus on s'y perd. Alors que, depuis la rentrée scolaire, il ne se passe pas un jour sans l'annonce très médiatisée de la fermeture d'une classe ou d'un établissement, les autorités seraient bien en peine de donner le nombre, même approximatif, d'élèves touchés par le virus.

Afin de mesurer le phénomène, elles viennent d'ailleurs d'inventer un nouveau concept, pas vraiment scientifique, de « cas groupés avec suspicion ». Autrement dit, il suffit d'un « groupe » de deux élèves pour que l'on « suspecte » la grippe et que, toutes affaires cessantes, on décide de fermer la classe ou l'établissement tout entier, même si, après vérification, il apparaît que le virus H1N1 n'est pas en cause.

Ainsi, à la Celle-Saint-Cloud (Yvelines), un cas groupé de trois malades, dont un seul cas avéré, est suffisant pour faire fermer une classe de terminale. A Chartres (Eure-et-Loir), une maternelle est fermée pour la durée d'une semaine avec six cas de suspicion de grippe H1N1 avant même que des analyses soient pratiquées, le préfet croyant nécessaire de préciser que « dans l'hypothèse où ces analyses s'avèreraient négatives, la classe rouvrirait bien entendu avant le terme de ce délai ».

La préfecture de l'Hérault, quant à elle, a fait très fort en décidant la fermeture d'un collège de 850 élèves à Castries… un collège où deux élèves ont été diagnostiqués avec le virus grippal. A Thiais (Val-de-Marne), des symptômes grippaux font fermer deux classes de maternelle sans qu'aucun prélèvement ne soit effectué. La préfecture, sans doute un peu gênée, est bien forcée de reconnaître que de nombreux cas d'angine, de rhino-pharyngite et autres pathologies sont courants en cette période de rentrée.

Au passage, personne ne semble s'étonner que la grippe A, que nos savants responsables de la santé publique annonçaient comme un virus hivernal, se manifeste au cours d'une rentrée scolaire caniculaire avec des températures avoisinant ou dépassant les 30 degrés.

Le virus ferait-il preuve de mauvais esprit ou bien les élèves seraient-ils touchés par toutes sortes de maladies courantes dans les écoles ? Le plus curieux reste encore le cas de ces deux collèges du Nord fermés pour cause de « cas avérés ou suspects » alors qu'ils avaient déjà connu une première fermeture quelques jours auparavant. On peut effectivement se demander qui, du virus ou des autorités se moque du monde : alors que 13 millions d'élèves sont rentrés sans encombre, quelques cas isolés suffisent à décréter l'état de pandémie.

Pas chiens, les syndicats d'enseignants n'ont pas eu l'indécence de protester contre la quatrième année consécutive de suppression de postes, alors que les conditions de travail des profs comme celles des élèves, continuent de se dégrader.

L'opinion publique n'a rien su, ou presque, du scandale de ces 2000 enfants handicapés privés de rentrée, parce que les AVS (auxiliaires de vie scolaire) et EVS (emplois de vie scolaire) qui, jusque là les accompagnaient, n'ont pas vu leurs contrats renouvelés. Entre la compassion pour les enfants handicapés à qui le droit élémentaire à l'instruction est refusé et la compassion pour l'industrie pharmaceutique, généreusement subventionnée par la commande de 94 millions de doses de vaccins, le gouvernement a fait son choix. L'honnêteté voudrait qu'il le reconnaisse.

Les fermetures d'établissements scolaires vont probablement se poursuivre plusieurs semaines encore, non pour faire face à une menace réelle mais plus sûrement afin de rendre évidente et indispensable aux yeux d'une opinion publique affolée une campagne de vaccination massive centrée sur les scolaires. Pour quelques spécialistes de la question, cette vaccination est non seulement inutile mais potentiellement risquée eu égard aux effets secondaires qu'elle ne manquera pas de déclencher. Ce coup de bluff médiatique auquel on assiste depuis la rentrée scolaire est peut-être annonciateur d'un nouveau scandale de santé publique dont les élèves seront les victimes.

lundi 21 septembre 2009

Des cheveux pour éloigner les sangliers des cultures

Si les sangliers ravagent réellement les cultures, pourquoi ne pas utiliser de telles astuces afin de limiter les dégâts ? Pourquoi avoir recours au plomb et au fusil ? Peut-être justement car le but n'est pas réellement de "réguler la population" ou de "préserver les cultures" ...
Avec la réouverture de la chasse, aujourd'hui dans le département, les agriculteurs redoutent de voir sortir les sangliers des bois pour aller se nourrir dans les champs de céréales et les potagers.
Nos confrères de l 'Est Républicain ont retrouvé une « recette de bonne femme » franc-comtoise pour repousser les cochons des cultures : des cheveux humains.
Une astuce utilisée par les ruraux de Lorraine et de Franche-Comté depuis des lustres. L'odeur des humains agirait comme un puissant répulsif.
Dans certaines contrées, les coiffeurs sont de mèche et fournissent les cheveux (naturels) balayés dans les salons.
Il suffirait de disposer les touffes dans des bas et chaussettes pour éviter leur dispersion et de les déposer le long des parcelles. À en croire les spécialistes, les chaussettes déjà portées, à forte odeur de pieds, phéromones obligent, renforceraient encore l'effet.

Communiqué de RAC (Rassemblement Anti-Chasse)

Rassemblement Anti Chasse

Ouverture générale de la chasse : infos et communiqué


Chers sympathisants,

Vous trouverez, ci-dessous, le communiqué du Rassemblement Anti Chasse à propos de l'ouverture générale de la chasse. C'est avec tristesse que nous pensons à ces dizaines de millions d'animaux qui vont être blessés, torturés, tués pendant cette nouvelle saison de chasse, par quelques personnes n'ayant rien trouvé de mieux que de se distraire en retirant la vie d'êtres sensibles. Mais n'oublions pas que la chasse ne dure pas "seulement" 6 mois par an ; toute l'année, des animaux sauvages sont tués légalement (par piégeage, déterrage, chasse d'été, etc.).

Agissez contre la chasse : prenez des photos et vidéos !

Vous pouvez aider le RAC à lutter contre ces pratiques inadmissibles en nous envoyant vos photos et vidéos, qui serviront notamment à illustrer nos documents. De plus, cela peut s'avérer très dissuasif. Nous vous encourageons donc, lors de vos promenades, à photographier et filmer tout ce qui est en rapport avec la chasse, en particulier des animaux morts ou en train d'être tués, des pièges et autres installations des chasseurs, etc. Certains chasseurs, notamment les veneurs, n'appréciant pas que l'on photographie ou filme leurs actes cruels, pourraient exiger que vous arrêtiez et que vous ne diffusiez pas les images : n'ayez crainte, le RAC floutera les éventuels visages (pour être en toute légalité) et respectera votre anonymat si vous nous le demandez. A vos appareils photos et caméscopes !

Le communiqué du RAC :

Ouvertures de la chasse, assemblées générales et « fêtes » de la chasse constituent autant d’occasions aux fédérations des chasseurs de s’exprimer dans les médias. Pourtant majoritaires, les opposants à la chasse ont rarement leur mot à dire. Faut-il rappeler que 60% des français sont contre la chasse (sondages SOFRES) et 47% favorables à l’abolition totale et immédiate de la chasse ? Les chasseurs, eux, ne représentent guère plus d’1,8% de notre population…

Si le passionné de belote ou de pétanque affirme clairement qu’il lui est « très agréable de jouer aux cartes/aux boules », jamais un chasseur n’aura l’honnêteté de dire qu’il trouve « passionnant d’aller tuer les animaux de nos campagnes ou forêts », car il se doute que c’est bien peu convainquant. Ainsi, les chasseurs ont inventé plusieurs prétextes, dont la plupart sont fort éloignés de leur réelle motivation.

Autrefois, était mis en avant celui de « tradition ». Peut-être ont-ils enfin compris qu’évoquer la tradition ne peut pas justifier des activités cruelles ou dépassées, qu’il faut savoir se remettre en cause et évoluer.
Leurs deux principaux arguments actuels sont la « régulation » et la « gestion » de la faune. Les chasseurs n’iraient donc pas chasser pour le plaisir, comme loisir, mais pour une corvée de gestion-régulation ? Qui peut croire qu’en lâchant dans la nature chaque année des dizaines de millions d’animaux d’élevage (perdrix, faisans, lièvres, etc., pour avoir plus de ‘cibles’), en nourrissant la faune (l’agrainage, qui augmente la reproduction) et en détruisant systématiquement les prédateurs (dont le rôle est justement de réguler leurs proies), les chasseurs fassent œuvre de régulation ? Rappelons que si jamais les individus d’une espèce devenaient trop nombreux, il existe de multiples alternatives pour réduire leurs effectifs : arrêter les lâchers et le nourrissage, protéger les prédateurs, déplacer des animaux ‘en surnombre’ dans des zones de faible densité pour repeupler, récupérer les œufs, etc.
Quant à leur soi-disant « gestion », s’ils voulaient être un peu plus crédibles, ils auraient déjà dû commencer par supprimer de leur liste la moitié des espèces chassables, car il s’agit d’espèces migratrices. Elles ne peuvent donc pas être gérées au seul niveau national (et encore moins en recevant des coups de fusil !). Pour les espèces chassables sédentaires, la pseudo-gestion des chasseurs est scandaleuse : lâcher des millions d’animaux d’élevage, détruire les prédateurs, organiser des chasses commerciales, tuer des espèces menacées… est-ce donc ça leur gestion ? « Gérer la faune » correspondrait-il à tuer les animaux ?

La réalité de la chasse est, quant à elle, rarement exposée au grand public : ce loisir est inadmissible d’un point de vue éthique, il provoque un préjudice écologique important, et il accapare et insécurise la nature.

Si la chasse a longtemps été une nécessité alimentaire, elle est maintenant devenue un loisir. Or une distraction consistant à tuer des animaux n’est pas acceptable d’un point de vue éthique. Cette incompatibilité avec l’éthique est accentuée par la présence de modes de chasse particulièrement cruels. C’est le cas de la chasse à courre, où l’animal est poursuivi pendant des heures jusqu’à l’épuisement, mordu voire déchiqueté vivant par les chiens, puis achevé à coups de dague s’il n’est pas mort noyé. Le déterrage occasionne également de nombreuses souffrances (morsures, saisie de l’animal avec des pinces, mise à mort à coups de dague ou de talon, etc). La chasse à l’arc, autorisée depuis 1995, est, elle aussi, cruelle : la plupart du temps, les flèches ne font que blesser les animaux. Souvent non retrouvés, ils sont ainsi des milliers à agoniser cachés. Il existe pourtant de nombreuses activités pacifiques en lien avec la nature et les animaux. L’observation ou la photographie de la faune ne procurerait-elle pas plus de plaisir ? Ne serait-ce pas plus respectueux ?

Cette activité cause un préjudice écologique important. Des espèces ayant leurs effectifs en chute libre sont chassées : c’est le cas des tétras, gélinottes, putois et belettes, où les chasseurs tuent les derniers individus, annulant ainsi les efforts de conservation réalisés par les associations de protection de la nature. Selon la liste rouge des espèces menacées (2008) et le rapport Lefeuvre, 48% des espèces d’oiseaux chassables sont classées vulnérables, en état défavorable ou en danger, et devraient donc normalement être protégées. La France est le pays d’Europe ayant les plus longues périodes de chasse et le plus grand nombre d’espèces chassables : ainsi, des espèces migratrices se font tuer en traversant la France alors qu’elles sont protégées dans les autres pays. Pour avoir une idée de l’ampleur, si l’on se réfère aux données de l’ONCFS, en seulement un weekend de chasse, les chasseurs tuent autant d’oiseaux que le naufrage de l’Erika (300 000). A l’impact dû à la mortalité directe (prélèvements), s’ajoute celui lié aux dérangements, qui a aussi de nombreuses conséquences néfastes sur la dynamique des espèces (réduction du nourrissage et du repos, perte d’énergie, diminution de la reproduction). On pourrait également s’intéresser aux problèmes liés à l’utilisation de plomb (provoquant la maladie du saturnisme, heureusement récemment interdite en zones humides), aux lâchers de « gibier » (contamination de la faune sauvage avec des maladies d’enclos), etc.

La chasse est également une source d’insécurité. Pendant plus de la moitié de l’année, moins de 2% de la population s’accapare les espaces naturels et gène, voire empêche, les autres utilisateurs de la nature d’effectuer leurs loisirs pacifiques. Il devient difficile, sinon impossible, de profiter pleinement de la nature. Chaque année, il se produit environ 180 accidents de chasse, dont près d’une trentaine sont mortels. Ainsi, en période de chasse à tir (septembre-février), les chasseurs tuent donc en moyenne plus d’une personne par semaine et en blessent près d’une par jour ! La chasse est le seul loisir qui tue ou blesse des personnes ni pratiquantes, ni spectatrices. A ce sujet, le RAC dispose d’une pétition demandant l’interdiction de la chasse le mercredi et le dimanche, mesure qui permettrait un partage un peu plus équitable de la nature et une meilleure sécurité.

Vous pouvez adhérer au Rassemblement Anti Chasse : l'adhésion est de dix euros par an. Il suffit de nous envoyer vos coordonnées (nom, prénom, adresse, email…) accompagnées du règlement à : RAC - Boîte Postale 50026 - 33702 MERIGNAC cedex
Vous recevrez plusieurs petits bulletins informatifs.

dimanche 20 septembre 2009

Un vrai progrès : du lait pour les africains !



Thierry Souccar

30 novembre 2005


Faire boire du lait aux Africains : 7 millions d'années d'évolution n'y étaient pas parvenu. Mais Yoplait et les banquiers d'affaires ont décidé de corriger cette anomalie.

Il y a quand même des gens qui ont des idées formidables. Comme faire boire du lait aux Africains, qui ne le digèrent pas et n’en ont pas besoin. Il fallait y penser, c’est fait. Ce matin sur France Inter, un certain Lionel Zinsou a soulevé l’admiration des journalistes de la station en exposant son projet d’abreuver de laitages 60 millions d’Africains de l’ouest. Un projet, explique ce monsieur avec des accents lyriques, qui permettra de créer des emplois et d’apporter un revenu au producteur de lait noir. Mais bon, (z) un sou est un sou et Lionel Zinsou, banquier d’affaires de son état, admet que ce projet est quand même « un peu industriel, un peu marketing ». Si peu d’ailleurs qu’il est porté par le groupe laitier Yoplait.

Il faut dire que les laitiers sont confrontés dans les pays occidentaux à une érosion de plus en plus nette de leur marché. Les consommatrices sont de moins en moins nombreuses à croire à leurs arguments éculés, et en particulier celles qui ont lu Santé, mensonges et propagande, le livre que j’ai publié l’an dernier avec Isabelle Robard. Les laitages, soutiennent les Danone, Nestlé, Yoplait, rendraient les os solides, mais alors comment expliquer que les pays les plus gros consommateurs battent des records d’ostéoporose ? Comment expliquer que les études publiées sur le sujet ne font apparaître aucun bénéfice chez les consommateurs ? Les laitages, ajoutent les producteurs, font maigrir. Mais alors comment expliquer que les seules études ayant mis ce phénomène en évidence sont précisément celles qu’on financé les producteurs de lait ? Et puis il y a tout le reste, les soupçons de plus en plus lourds sur les risques de diabète de type 1 chez l’enfant, le risque de cancer de la prostate et des ovaires chez l’adulte, le risque de Parkinson chez l’homme, le risque de sclérose en plaques, les maladies cardiovasculaires liées aux acides gras saturés et aux acides gras trans du lait.

Ce sont toutes ces joyeusetés que l’industrie laitière va maintenant apporter aux Africains, un vrai nouveau marché juteux à conquérir. Peu importe à Yoplait si les Africains ne digèrent pas le lait, puisqu’ils n’expriment plus après l’enfance l’enzyme lactase qui permet de métaboliser le sucre du lait, le lactose. (1) Pour eux, le lait, les yaourts, les desserts lactés seront forcément tendance puisque ça vient d’Europe. Peu importe s’ils n’ont besoin ni de lait, ni de calcium laitier pour avoir des os solides. L’ostéoporose est inconnue dans les pays africains, avec pourtant des apports en calcium jusqu’à 4 fois moins élevés que dans les pays occidentaux. Avec l’arrivée prochaine des laitages, nul doute que cela va changer : je suis prêt à prendre les paris sur une montée prochaine des fractures du col du fémur (un nouveau marché s’ouvre du même coup pour les médicaments de l’os, les ostéodensitomètres, etc…)

Pour Lionel Zinsou, probablement gagné par l’enthousiasme de Yoplait « les produits laitiers, c’est la chose la plus universelle dans la consommation mondiale. » Sauf que les Africains jusqu’ici étaient épargnés. Les Asiatiques aussi. Plusieurs milliards d’estomacs à conquérir, cela donne le tournis dans les multinationales laitières.
Sur France Inter, ce matin, les journalistes ont trouvé cette initiative vraiment « intéressante. » Vraiment, en effet.

(1) Solomons NW : Lactose and its implications in gastroenterology. Nutrition and food sciences. Rev Invest Clin 1996, 48 S:1-13

La toxicité du plomb sous-estimée

Selon des chercheurs britanniques, le plomb nuit au développement des enfants y compris à des niveaux considérés jusqu’ici comme sans danger.

Des chercheurs britanniques affirment que les effets toxiques du plomb sur le système nerveux central sont évidents même en-deçà du niveau de plomb dans le sang considéré comme sans danger. Ce seuil devrait, disent-ils, être divisé par deux.

L'étude de l'Université de Bristol a consisté à prélever des échantillons de sang sur 582 enfants âgés de 30 mois ; 27% des enfants avaient des taux de plomb supérieurs à cinq microgrammes par décilitre, le seuil de toxicité étant de dix microgrammes.

Ils ont suivi les progrès des enfants à intervalles réguliers et évalué leurs performances scolaires et leur comportement quand ils avaient sept à huit ans. Ils ont constaté que les niveaux sanguins de plomb à 30 mois était associé significativement à la réussite scolaire, au comportement antisocial et aux scores d'hyperactivité cinq ans plus tard.

A des taux de plomb allant jusqu'à cinq microgrammes par décilitre, aucun effet n’a été mis en évidence. Mais avec une teneur en plomb comprise entre cinq et dix microgrammes par décilitre les résultats étaient nettement moins bons pour la lecture et l'écriture. A dix microgrammes de plomb par décilitre la performance scolaire était nettement dégradée. Et au-delà de dix microgrammes par décilitre les enfants étaient presque trois fois plus susceptibles d'afficher des comportements antisociaux et de l’hyperactivité que les enfants ayant de faibles niveaux de plomb dans le sang.

Cette étude plaide pour que le niveau de plomb dans le sang considéré comme sûr soit divisé par deux.

Les principales sources de plomb sont :
  • Les peintures au plomb
  • Les poussières ménagères
  • Les conduites d’eau en plomb
  • Le sol
  • Les peintures sur jouets
  • Les perles des colliers d’enfants
  • Certaines bougies
  • Les guirlandes électriques de Noël

Référence : Chandramouli K, et al "Effects of early childhood lead exposure on academic performance and behavior of school age children" Arch Dis Child 2009; DOI: 10.1136/adc.2008.149955.

Source : Publié sur le site lanutrition.fr (http://www.lanutrition.fr/La-toxicit%C3%A9-du-plomb-sous-estim%C3%A9e-a-3718.html)

Se méfier de la piqûre contre la grippe porcine


Lors de la grande panique de grippe porcine en 1976, près de 46 millions d'Étasuniens furent vaccinés et 4.000 finirent par obtenir des dommages-intérêts s'élevant à 3,5 milliards de dollars, la plupart pour des problèmes neurologiques et des décès. Mike Wallace a coincé le responsable du Center for Disease Control lors de l’interview « 60 Minutes » qui ne fut montrée qu’une fois et qui ressemblait étrangement à l’attaque de grippe porcine actuelle. Allen L Roland

WASHINGTON (Reuters) -- Prétextant dernièrement que le nouveau virus H1N1 (grippe porcine) est « impossible à arrêter, » l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a donné lundi son feu vert aux fabricants de médicaments pour qu’ils fabriquent un vaccin contre la souche grippale pandémique, et a dit au personnel soignant qu’il devrait être le premier à se faire vacciner.

Selon le ministère de la Santé et les Services Sociaux, le gouvernement fédéral s’engage à acheter pour plus de 800 millions de dollars deux ingrédients essentiels pour fabriquer le vaccin contre la grippe porcine H1N1.

Malheureusement, de nombreux vaccins obligatoires sont des tentatives à peine déguisées pour faire éclore une pandémie afin d'enrichir les caisses des compagnies pharmaceutiques et des sociétés de protection étasuniennes, qui sont parfois les véritables artisans des pandémies de grippe. Cela sembla être le cas pour l’épidémie de grippe porcine de 1976 aux États-Unis. Regardez le jeune Mike Wallace démolir le chef du Center for Disease Control, qui avait préconisé une vaccination pour la totalité des États-Unis tout en admettant qu’il n'y avait aucun cas confirmé de grippe porcine. Plus tard, le 16 décembre 1976, de plus en plus préoccupé par des rapports sur le vaccin concernant des problèmes neurologiques, en particulier le syndrome rare de Guillain-Barré, après avoir vacciné 40 millions de gens contre une grippe qui n'est jamais venue, le gouvernement a suspendu le programme. Fait intéressant, l’interview dévastatrice de Wallace ne fut jamais remontrée et les similitudes avec la flambée actuelle de grippe porcine sont sinistrement similaires.

Documentaire « 60 Minutes » de CBS sur l'épidémie de grippe porcine de 1976 aux États-Unis, diffusé une seule fois le 19 juin 2009 et jamais remontré depuis (vidéo de 15 minutes en anglais avec Mike Wallace).

Par ailleurs, Newsmax.com signale que le nouveau vaccin pourrait être plus dangereux que la grippe porcine. Le vaccin contient du squalène et du gp120, selon un article du 7 juillet 2009 par le Dr Russell Blaylock :

Ce virus continue à être une énigme pour les virologistes. Le numéro de Nature du 30 avril 2009 a cité un virologiste disant : « D’où diable sortent tous ces gènes, nous n’en savons rien. » L’analyse exhaustive du virus montre qu'il contient des gènes du virus H1N1 original de la grippe de 1918, du virus de la grippe aviaire, et deux du nouveau virus H3N2 eurasien. Le débat se poursuit sur la possibilité d’assemblage par génie génétique de ce virus de grippe porcine... Les compagnies pharmaceutiques Baxter et Novartis ont des accords avec l'Organisation Mondiale de la Santé pour produire un vaccin contre la grippe pandémique.

La compagnie Baxter a été impliquée dans deux scandales fatals. Le premier incident a eu lieu en 2006, quand des éléments hémophiles ont été contaminés par le virus VIH et injectés à des dizaines de milliers de gens, dont des milliers d'enfants. Baxter a continué la diffusion du vaccin contaminé par le VIH même après que la contamination ait été connue.

Ce qui est terrifiant, c'est que ces vaccins contiennent des ingrédients appelés adjuvants immunitaires, montrés par un certain nombre d'études à l’origine de désordres auto-immunes dévastateurs, incluant l'arthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques et le lupus.

Alors, quelle est cette substance mortelle ? Elle est appelée squalène, un genre de pétrole. La société Chiron, le fabricant du vaccin contre l'anthrax mortel, fabrique un adjuvant appelé MF-59 qui contient les deux principaux ingrédients préoccupants : le squalène et le gp120. Un certain nombre d'études ont montré que le squalène est capable de déclencher tous les désordres auto-immunes ci-dessus quand il est injecté.

Le deuxième incident avec la compagnie Baxter est arrivé récemment, quand on a découvert qu’elle avait diffusé un vaccin contre la grippe saisonnière contenant le virus de la grippe aviaire, ce qui a provoqué une véritable pandémie mondiale dans 18 pays. Heureusement, des laborantins astucieux en République tchèque ont découvert la combinaison mortelle et sonné l'alarme avant qu’une catastrophe ne se déclenche dans le monde entier.

Malgré ces deux événements fatals à cause de Baxter, l'OMS maintient son accord avec elle pour produire le vaccin contre la pandémie mondiale.

Signez s'il vous plaît la pétition, et, évidemment, prenez garde [cette pétition est adressée à Obama, mais sa signature est prévue pour tout citoyen du monde, ndt].


Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info


samedi 19 septembre 2009

Des professionnels de santé pour une alimentation responsable

Salutations à tou-te-s,

L'APSARes est une association Française assez récente, rassemblant des professionnels de la santé pour une alimentation responsable (d'où son nom : Association de Professionnels de Santé pour une Alimentation Responsable), donc saine et écologiquement viable. Vous l'aurez compris, ils sont pro-végétarisme. Il me semble important de soutenir et d'encourager une telle initiative.

Leur site comporte un formulaire de contact, donc n'hésitez pas à leur faire parvenir vos encouragements, ou bien vos questions (sur le régime végétalien, pour savoir s'il y a un médecin près de chez vous qui a des connaissances sur le végétalisme, etc.), ils répondent très vite.

Extrait de la rubrique Qui sommes-nous ? :
L'APSARES est née en 2008 d'une initiative de professionnels de santé compétents dans le domaine de la nutrition (médecins, diététiciens) ayant la volonté d'oeuvrer à la résolution de problématiques contemporaires majeures (maladies dites "de civilisation" pour les riches, sous-nutrition pour les pauvres, dégradation de l'environnement), en agissant sur un facteur incontournable au coeur de l'ensemble de ces enjeux : l'alimentation.

L'association est ouverte à tous les professionnels de santé amenés à donner des conseils nutritionnels : médecins, diététiciens, infirmières, etc...

Membres fondateurs de l'association :

Céline NOSEDA, médecin pédiatre
Jérôme BERNARD-PELLET, médecin généraliste
Laetitia HAWKINS, diététicienne
Ludovic RINGOT, diététicien
Pascale GUEGAN, diététicienne

Autres membres :

Valérie GUILLEMIN, infirmière
Marilyne LABARRE, infirmière
Amélie BRINGUIER, étudiante en 3ème année de médecine

 Extrait de la rubrique Positions officielles :


En 2003, l'Association Américaine de Diététique et les Diététistes du Canada ont rédigé une position commune dont la conclusion est la suivante : " Les alimentations végétariennes (y compris végétaliennes) menées de façon appropriée sont bonnes pour la santé, adéquates d'un point de vue nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations végétariennes sont adaptées à toutes les périodes de la vie."

L'analyse de plus de 200 études médicales récentes leur a en effet permis de conclure que : "Les régimes végétariens offrent de nombreux bénéfices nutritionnels, parmi lesquels des taux moins élevés en graisses saturées, cholestérol et protéines animales ainsi que des niveaux plus élevés en hydrates de carbone (glucides), fibres, magnésium, potassium, folate (ou vitamine B9) et en antioxydants comme les vitamines C et E et en phytochimiques. Les végétariens présentent des indices de masse corporelle inférieurs à ceux des non-végétariens, ainsi que des taux plus faibles de mort par maladie coronarienne ; les végétariens présentent aussi des niveaux plus faibles de cholestérol sanguin, des pressions sanguines plus faibles, et sont moins sujets à l’hypertension, au diabète de type 2 ou « diabète gras », et aux cancers de la prostate et du côlon."

Cette position nous interpelle d'autant plus que les maladies cardio-vasculaires sont de nos jours la première cause de mortalité dans le monde et la deuxième en France (29%), juste derrière les cancers (30%). Le cancer du côlon constitue la deuxième cause de mortalité par cancer derrière le cancer des poumons.

Lire la traduction française de la position

Lire le texte original en anglais 



lundi 14 septembre 2009

Velouté de potimarron

Ingrédients pour 4 personnes :
  • 2 kg de potimarron,
  • 1L de lait végétal,
  • 500 à 700 mL d'eau,
  • 2 oignons,
  • 2 cubes de bouillon de légumes,
  • 2 c.à.s. de farine de maïs,
  • de la noix de muscade moulue,
  • un peu d'huile d'olive ou de margarine végétale.
Préparation :
  1. Mettre le lait végétal à chauffer à découvert à feu très doux, et y ajouter la noix de muscade.
  2. Éplucher et découper le potimarron en petits morceaux, et les adjoindre au fur et à mesure au lait végétal.
  3. Émincer les oignons et les adjoindre au mélange.
  4. Ajouter l'eau. Elle doit presque recouvrir le potimarron et les oignons.
  5. Ajouter les deux cubes de bouillon de légumes.
  6. Mettre le tout à feu moyen, couvrir et surveiller pour éviter que cela ne déborde.
  7. Lorsque le mélange commence à bouillir et que les morceaux de potimarron sont ramollis, découvrir et mixer à l'aide d'un mixeur plongeant.
  8. Si le velouté est trop liquide, ajoutez 1 ou 2 c.à.s. de fécule et réutiliser le mixeur plongeant afin de bien mélanger.

Bon appétit et à bientôt !

Tarasahas.

"Santé par les aliments" du Dr. Georges Pamplona-Roger



Salutations à tou-te-s,

Lorsque nous parlons de véganisme (donc de végétalisme), on nous pose souvent les questions : "Si tu ne manges pas de viande, où trouves-tu tes protéines ?", "Si tu ne bois pas de lait, où trouves-tu ton calcium ?", etc.

Ces questions, lorsqu'elles sont posées avec sincérité, attendent des réponses claires et précises. Il est donc important de pouvoir y répondre de manière rigoureuse.

J'ai acheté il y a quelques temps le livre Santé par les aliments du Dr. Georges Pamplona-Roger. C'est un ouvrage très bien fait, vous y trouverez pour chaque fruit, légume ou céréale (les plus courants) les nutriments qu'il contient et en quelle quantité (en g, mg ou µg et également en % des AJR), quelles sont ses vertus, comment le préparer, les autres fruits/légumes/céréales avec lesquels l'associer afin d'obtenir un plat complet sur le plan nutritionnel et bon gustativement ... et plein d'autres choses.

Je vous le conseille vivement, car il est très utile, et de plus il est agréable à lire (tout en couleur, bien présenté et imprimé sur du papier de qualité). Il fait 380 pages et coûte 25€.

Ce livre n'aborde pas spécialement la question du véganisme, mais à chaque fois qu'il est question des produits et sous-produits animaux, c'est pour dénoncer leurs effets néfastes sur la santé.

Pour l'acheter :

Bonne lecture,

Tarasahas.

dimanche 13 septembre 2009

Soupe froide aux tomates

 
Une soupe très rapide à faire, et savoureuse. Cette recette est pour 4 personnes.

Ingrédients :
  • 1,2 kg de tomates crues
  • 70 g d'échalottes
  • 5 gousses d'ail
  • des herbes de Provence
Préparation :

Coupez les tomates et mettez-les dans un mixeur ainsi que tous les autres ingrédients. Mixez jusqu'à obtenir un mélange à peu près homogène. Servez frais !

Bon appétit et à bientôt !

Camille / Tarasahas. 

De la cuisson

Lorsque nous parlons de nutrition, la question de la cuisson n'est que trop peu souvent abordée. Pourtant, son rôle dans notre alimentation n'est absolument pas négligeable.

En effet, si la cuisson permet de rendre certaines vitamines biodisponibles[1], elle peut aussi rendre les aliments toxiques (en modifiant leur structure moléculaire) et annihiler leurs qualités nutritives. Il est dommage de faire attention aux aliments qu'on achète, puis de les rendre nocifs simplement à cause d'une mauvaise cuisson ! Il convient donc d'être informé sur les différents types de cuissons et leurs effets sur les aliments.


1. Considérations générales sur la cuisson :

 

Les vitamines et les oligo-éléments sont indispensables à notre santé. Cependant, ils peuvent être altérés ou même détruits lors de la cuisson. C'est pourquoi, suivant le mode de cuisson que vous utilisez, un aliment peut être bon, mort (vidé de toute substance nutritive), ou toxique. Plus la cuisson est longue et à haute température, plus la destruction des éléments nutritifs est importante :
  • La destruction de certaines enzymes commence à partir de 50°C.
  • La vitamine C est détruite à partir de 60°C.
  • La plupart des vitamines disparaissent à 90°C.
  • Les vitamines liposolubles sont détruites à 110°C.
  • Les graisses commencent à se décomposer en acides gras et glycérine qui se dédoublent d'eux-mêmes en eau et en goudrons cancérigènes à 120°C.
  • Un fruit ou un légume cuit à 140°C n'est plus que de la cellulose, donc indigeste.

Pour ces raisons, il est préférable de cuire au-dessous de 90°C autant que faire se peut. À durées et températures égales, la cuisson à grande eau détruit beaucoup plus de vitamines, surtout si les légumes sont épluchés, qu'une cuisson à l'étouffée ou à la vapeur. Elle favorise également d'importantes pertes en minéraux.




2. Des différents modes de cuisson et instruments de cuisine néfastes :

 

  • La cocotte minute : La cuisson sous pression détruit beaucoup de vitamines et rend les sels minéraux inassimilables, la chaleur atteignant les 140°C.
  • Les fritures : Elles sont à éviter au maximum. Elles sont à l'origine de températures très élevées, d'où le risque de décomposition des matières grasses et la formation d'hydrocarbures cancérigènes.
  • La cuisson à la poêle : Elle est à utiliser le moins souvent possible. Une poêle ne doit jamais être noircie et l'huile utilisée pour la cuisson ne doit pas être consommée.
  • Cuisson à l'eau : Lorsque le départ est à froid, toutes les vitamines et sels minéraux partent avec l'eau. Il conviendrait donc de consommer l'eau de cuisson. Lorsque le départ est à chaud, le contact brutal avec l'eau chaude détruit les vitamines et entraîne la coagulation des protéines. Lorsqu'on cuit les aliments dans l'eau bouillante et qu'on laisse celle-ci s'évaporer sans la jeter, il y a destruction vitaminique.
  • Les grillades : Elles sont à proscrire. En effet, la cuisson par barbecue et le fumage des aliments provoquent la formation d'hydrocarbures polycycliques (benzopyrène notamment) qui sont responsables de taux anormalement élevés de cancers du tube digestif chez les populations habituées à ces pratiques. Les études qui ont été menées à ce sujet révèlent que sur une grillade, on retrouve l'équivalent de 1000 cigarettes inhalées. Le goudron attaque la muqueuse digestive.
  • Les casseroles et ustensiles en aluminium : « Les ustensiles en aluminium, ou alliages de ce métal, sont nocifs. Des sels d'alumine se forment au contact des acides des légumes et des fruits mis à cuire ou laissés dans ces objets. Ces sels ont la fâcheuse propriété de tanner la paroi interne de l'appareil digestif, de tarir les sécrétions des glandes et de provoquer des ulcères. »[2] De plus, l'aluminium est classé comme un aliment toxique et pourrait être impliqué dans la maladie d'Alzheimer.
  • Les casseroles, poêles et autres moules en revêtement anti-adhésif : Ils peuvent se révéler très nocifs lorsque le matériau se dégrade (vieux ustensiles) ou est abîmé.
  • Le cuit-vapeur en plastique et les moules en silicone : Une fois chauffés, ils libèrent des substances chimiques nocives dans les aliments.
  • Le four à micro-ondes : La cuisson au micro-ondes est la cuisson la plus toxique. Son principe même est néfaste : les micro-ondes produisent des ondes électromagnétiques qui pénètrent dans l’aliment à cuire et font vibrer ses molécules. Le mouvement rapide des particules infimes des aliments déclenche une chaleur de frottement, qui cuit les aliments de l’intérieur vers l’extérieur. Cela dénature les molécules contenues dans l'aliment.

 

3. Des ustensiles sains :

 

  • Les casseroles ou autres faits-tout en inox : Vérifiez bien que l'inox utilisé est bien du 18/10, c'est un gage de bonne qualité et la garantie d'avoir un ustensile dont le métal est stable même s'il est chauffé.



  • Les matières comme le verre, la fonte de fer et la céramique : ce sont également de bons contenants. Ne pas confondre la fonte de fer avec la fonte d'aluminium (prenez un aimant, s'il reste collé, c'est que c'est du fer). En ce qui concerne la céramique, faites attention à l'émail qui devra être sans plomb.





  • 4. De la cuisson à la vapeur douce :

     

    La cuisson à la vapeur douce est moins agressive pour les aliments que la cuisson par auto-cuiseur ou cocotte minute.
    Le principe est de produire de la vapeur en abondance et d'y soumettre les aliments le temps nécessaire, sans pression ; ce qui permet une cuisson rapide mais ne dépassant pas les 100°C. Les légumes gardent leur croquant et souvent leur couleur naturelle.
    C'est un des modes de cuisson qui respectent le mieux les aliments. L'eau de cuisson ne doit pas être consommée, car la vapeur d'eau provoque la sudation et l'élimination de certaines impuretés, toxines, pesticides, etc.
    Le problème avec un cuit-vapeur à étages réside dans le fait que les toxines et autres substances indésirables éliminées par les aliments situés dans les étages supérieurs tombent sur les aliments des étages inférieurs.
    La cuisson à la vapeur douce permet en outre de réchauffer facilement les aliments.

    5. De la cuisson à l'étouffée :

     

    La cuisson à l'étouffée est une cuisson lente et à basse température (celle-ci ne dépasse pas les 90°C) effectuée avec le couvercle fermé. L'aliment cuit à petit feu dans sa propre eau (on peut parfois être amené à ajouter une infime quantité d'eau selon les aliments que l'on souhaite cuire afin que ceux-ci n'attachent pas). De plus, les aliments ne sont pas noyés dans l'eau, ce qui contribue également à préserver les nutriments. Cette cuisson a l'avantage de conserver les minéraux et la saveur des légumes ; ainsi que de permettre à l'aliment d'être assimilable et digeste.

    Matériel : Une cocotte en fonte (attention, il n'est pas question ici d'une cocotte-minute) ou en céramique fait très bien l'affaire. Son couvercle doit permettre de bien la fermer hermétiquement.

    Méthode : « Les légumes, coupés en dés ou en rondelles de 3 à 5 mm d'épaisseur suivant le cas, sont placés dans la cocotte, sans une goutte d'eau. On dispose tout d'abord au fond, avec une bonne cuillerée d'huile d'olive, une ou deux sortes de légumes juteux, tels que : oignons, poireaux, tomates, courgettes, potiron, salade, bette, aubergine, fenouil, etc., et, par-dessus, celui ou ceux qui contiennent moins de jus, comme : les pommes de terre, carottes, haricots verts, petits pois, navets, choux, salsifis, topinambours, etc...
    On place le tout sur la plus petite flamme du gaz afin de chauffer très doucement. Il ne faut pas coaguler la surface des végétaux par une brusque évaporation du jus qu'ils contiennent (…).
    On sale après la cuisson, on ajoute un peu de bonne huile d'olives et l'on mélange le tout. »[2] Il faut bien veiller à ne pas saler avant de retirer du feu, le sel élevant la température de cuisson. De plus, la cocotte doit être pleine aux ¾ minimum, afin d'éviter la perte d'humidité créée par les légumes. Cette cuisson peut durer d'une à deux heures et demie, selon les légumes.

    Avantages : Ce mode de cuisson préserve les minéraux, les oligo-éléments et la majorité des vitamines. Elle préserve le goût de chaque ingrédient, et les temps de cuisson ne sont plus différenciés.

    Inconvénient : Le seul inconvénient de ce mode de cuisson n'en est pas réellement un : il s'agit du prix du matériel. En effet, une bonne cocotte en fonte ou en céramique coûte cher. Cependant, cet investissement se rentabilise car elles sont en général très résistantes et inusables.

    6. Conclusion :

     

    La cuisson à l'étouffée est l'un des meilleurs modes de cuisson si on utilise des produits biologiques et sains. Elle permet de cuire à feu doux entre 60 et 80°C, donc de conserver le plus possible les qualités nutritive des aliments, et ceux-ci gardent toutes leurs saveurs.

    Notes :


    1. Assimilables par le corps.
    2. Tiré de l'ouvrage Nourris ton corps d'Henri-Charles Geffroy

    Pour en savoir plus :

     


    Tarasahas (Camille Contreras).

    Questions fréquemment posées sur l'expérimentation animale

    1. Affirmation : On ne peut se passer de l'expérimentation animale dans l'état actuel des connaissances.


    Faux. Affirmation jamais prouvée. Nous prouvons le contraire. Des méthodes scientifiques sont à disposition dans des labos de pointe.
    Pourquoi nier les progrès de la science ? Dans le domaine de la toxicologie en particulier. Il faut seulement une nouvelle volonté politique pour les encourager et non pas les freiner.


    2. Qu'est ce que la toxicologie ?


    La Toxicologie est l'étude de la réponse d'un être vivant mis en contact (ingestion, absorption cutanée, inhalation) avec un produit.


    3. Les cultures de cellules ne permettent pas d'avoir les réponses sur l'organisme entier ?


    Certes, mais l'organisme entier d'un animal : rat, chat, chien, singe, n'est pas celui de l'homme et peut réagir différemment , à l'opposé ou a l'identique, et pour le savoir, il faudra expérimenter sur l'homme.
    Donc des modèles Identiques, semblables , différents ou opposés soit tout et son contraire. Mais on peut aussi travailler sur des tissus et organes.
    D'autre part, si les cellules sont malades, les organes le seront aussi et tout l'organisme la cellule souffrante permet de détecter plus tôt la maladie.


    4. C'est pour être le plus près possible des réactions humaines que l'on a créé des animaux transgéniques ?


    Hélas, cela ne fonctionne pas et peut même provoquer de réels dangers chez l'homme. Ce n'est pas parce que l'on a greffé un gène humain chez la souris qu'elle ne restera pas une souris Elle ne sera jamais vraiment humanisée et ne fera en rien progresser la recherche.


    5. Les xénogreffes sont-elles un réel progrès ?


    Faux, c'est plutôt un réel danger ( voir les lettres de PRO ANIMA 23 Septembre 1992, 8 Mars 1999)- les problèmes de greffe entre humains ne sont pas résolus, à plus forte raison, les greffes inter-espèces ; accepter une xénogreffe c'est être suicidaire ! De plus il y a de grand risques pour créer de nouvelles variétés de virus tel celui du SIDA.


    6. Les OGM ne sont qu'une mutation génétique comme il y en a eu des tas dans la nature.


    Faux. ( Voir SES N° spécial Hiver 1999 " Faut-il avoir peur des OGM " ) Les OGM sont une construction génétique passagère dont l'organisme se débarrasse rapidement ; les gènes ainsi relâchés peuvent se réintroduire dans d'autres espèces où elles peuvent occasionner des dégâts imprévisibles.


    7. Grâce à l'expérimentation animale, on a mis au point vaccins, traitements.


    Quels traitements vraiment sans danger ? Les vaccins contre la tuberculose, l'hépatite B, la polio ? le SIDA ? Avec combien de morts, de handicapés à vie, à la clef ?
    • pour le sida ? malgré les expériences sur des milliers de singes, aucun vaccin fiable n'a été trouvé.- on a par ces vaccins injecté des virus cancérigènes ( SV40 ) à des milliers d'individus ! On est aussi sans doute passé à côté de traitements qui ne répondaient pas positivement chez les animaux.
    • pour l'hépatite B ? Des centaines de vaccinés ont développé des Scléroses en plaque.
    • pour la Polio ? on a retrouvé le virus cancérigène( SV40 ) chez une majorité de vaccinés !


    7bis Quelques exemples de découvertes remarquables qui ne sont pas dues à l'expérimentation animale ?


    Parmi les nombreuses découvertes citons :
    • La compréhension de la circulation sanguine, des groupes sanguins et du facteur rhésus, parmi les anesthésiques, le chloroforme, l'éther...
    • En épidémiologie :la découverte des causes des maladies cardiaques et du lien entre cancer et tabac.
    • En chirurgie : l'ablation de l'appendice, l'extraction des calculs rénaux, les réparations d'anévrismes cardiaques, l'opération de la cataracte, les techniques stériles d'aseptie opératoire.
    • Des médicaments tels queles béta-bloquants ( pour la pression sanguine ), la digitaline en cas d'infarctus, la morphine, la quinine, l'acide acétylsalicylique, composant essentiel de l'aspirine, le cromoglycate de sodium contre l'asthme découvert également sans expérimentation animale par un médecin.

     

    8. Les chiens sont-ils atteints de myopathie comme les humains ?


    Non, et de toutes façons aucune espèce animale n'est le modèle biologique d'une autre à plus forte raison le modèle humain. A l'issue de sélections sévères, on a peut être obtenu des races susceptibles à la myopathie mais elle n'a rien de commun avec les myopathies humaines. Les expériences sur les chiens Beagle pour tester la myopathie humaine sont aussi cruelles que dangereuses. (voir SCIENCE ENJEUX SANTÉ n° 20 Printemps 01).
    Dans la plupart des cas, une maladie induite est différente d'une maladie contractée naturellement, cela ne permet donc pas de prévenir la maladie !


    9. Les animaux ont-ils les mêmes maladies génétiques que les humains ?


    On ne connaît aucun animal développant spontanément un Alzheimer, une Sclérose en plaque, une maladie de ParkinsonBien qu'il y ait des enfants cancéreux, le Cancer se développe chez les humains généralement à partir de 35/40 ans, à partir de 10 mois chez la souris.


    9 bis. Quelques exemples de produits agissant différemment chez les animaux et chez les humains ?


    Parmi les plus connus, citons l'aspirine qui tue le chat, est tératogène (engendre des malformations) pour le rat , la pénicilline tue les cobayes, la morphine excite les chats et les souris mais calme les humains.


    Pouvons nous parler des effets secondaires de médicaments dangereux pour la santé humaine après avoir été longuement testés sur toutes les espèces animales ?


    Rappelons au passage l'affaire de la Thalidomide qui avait été longuement testée sur les animaux, et de nombreux remèdes comme le Clioquinol du laboratoire Ciba-Geigy et vendu sous différents noms, le Distylbène, la pillule Diane 35, la Cérivastatine de Bayer un anti cholestérol soit disant à la pointe du progrès la liste des médicaments et de leurs victimes s'allonge tous les jours .
    Ciba-Geigy, l'un des plus grands laboratoires pharmaceutiques internationaux a reconnu devoir retirer du marché 95% des médicaments testés d'abord sur les animaux après les essais cliniques sur humains !


    10. Quelles sont ces nouvelles méthodes scientifiques pour tester les risques sanitaires humains ?


    Ces méthodes modernes, encore appelées substitutives à l'expérimentation animale ou méthodes in vitro ("dans le tube à essai") sont très nombreuses et progressent dans les laboratoires à grande vitesse. En voici quelques unes parmi les plus connues :
    • formation et expérimentation in electro (vidéos, simulation sur ordinateur)
    • biologie moléculaire, cellulaire, d'organes ou de tissus, biologie systémique (de l'ensemble de l'individu), d'où la toxicologie moléculaire (une discipline qui a fait des progrès fulgurants ces dernières années).
    • tests sur des systèmes synthétiques (peau artificielle)
    • tests sur micro-organismes (bactéries, levures)
    • tests sur cellules, sur organes en perfusion
    • ordinateurs et robots simulateurs
    • biomathématiques
    • cours en video sur CD-rom et cassettes


    L'étude du comportement d'un être vivant est la biologie, la toxicologie est donc la biologie dans l'environnement d'un produit toxique ?


    Oui exactement. Les méthodes de la toxicologie sont donc simplement une sélection judicieuse de celles de la biologie moderne de l'espèce ( l'homme pour ce qui concerne Pro Anima) dont on veut étudier la réponse au produit : biologie moléculaire, cellulaire, d'organes ou de tissus, biologie systémique (de l'ensemble de l'individu), d'où toxicologie moléculaire etc. La quasi-totalité des réactions à un produit toxique, en particulier les réactions qui se manifestent au long terme, démarrent au niveau cellulaire, c'est donc en priorité à ce niveau qu'il convient de commencer l'étude toxicologique.


    Pour les produits ingérés, l'entrée dans l'organisme concerne essentiellement le foie et l'intestin grêle, pour les produits inhalés ou absorbés par la peau, les cellules épithéliales pulmonaires et cutanées, l'élimination des produits concerne presque toujours les reins, ce sont donc les réactions au produit des cellules (humaines) en culture de ces organes, les plus exposées, qu'il faut examiner en priorité, suivi par l'étude des réactions de cellules d'organes moins exposés : cellules nerveuses, sanguines, musculaires notamment.


    Dans ces études moléculaire et cellulaire, on examine comment et sous quelle forme le produit pénètre dans la cellule (métabolisation), quelles sont ses cibles (génome, enzymes, mitochondries, métabolisme...), les dégâts qu'il leur occasionne, la capacité de réparation de la cellule et son devenir lors d'une exposition chronique au produit, si possible les effets croisés entre produits (important pour les médicaments).


    11. La biologie moderne est-elle fiable ?


    La biologie moderne nous donne les concepts, méthodes et outils pour mener ces études avec précision , rapidité, fiabilité et reproductibilité : récepteurs cellulaires du produit (récepteurs nucléaires, mobilisation d'agents de métabolisation (CYPs)), expressions génétiques induites (génomique, protéomique, utilisation de gènes reporters, de puces à ADN) etc.


    Bien sûr, l'organe ou le tissu n'est pas la somme de ses cellules, et l'individu n'est pas celle de ses organes et tissus, l'étude moléculaire et cellulaire ne suffit donc pas pour une évaluation fiable de l'effet du produit (nous estimons cependant que la réponse cellulaire nous renseigne avec une fiabilité de 95% ou sur la réponse systémique).


    Pour des produits importants et potentiellement à risque (médicaments en particulier), l'étude cellulaire sera donc complétée par l'étude de tissus et d'organes exposés (foie; rein obtenus auprès de chirurgien) en coupes sous perfusion, puis par l'étude systémique, sur des volontaires informés et consentants, au cours d'essais cliniques. Ces derniers sont effectués avec des doses croissantes du produit, sous surveillance médicale rigoureuse par des méthodes non invasives (analyse médicale avec attention particulière sur le foie, les reins, le système cardio-vasculaire, tomographies X, IRM, PET Scan etc. Le comité scientifique PRO ANIMA a établi un programme complet d'étude scientifiques de la toxicité selon ce schéma, qui est proposé comme programme de formation à la toxicologie scientifique à l'attention de biologistes de niveau DEA ou plus. Il est urgent qu'elle remplace la toxicologie d'antan, effectuée par le truchement du modèle animal, qui est nettement du domaine des arts divinatoires et provoque annuellement une hécatombe estimée à 150 000 personnes en France.


    La toxicologie scientifique, c'est à dire précise, fiable, reproductible, infalsifiable, est de plus très rapide et moins onéreuse au long terme que la toxicologie d'antan. Pourtant celle-ci est toujours en vigueur et la seule acceptée par la réglementation. Pourquoi ?


    Il y a certainement une certaine paresse intellectuelle de la part de ces toxicologues-là, qui n'ont pas envie de se recycler, l'industriel n'a pas envie de se ré équiper pour appliquer la toxicologie scientifique, d'autant que les dispositifs légaux (qui datent de près d'un siècle, quand la biologie était embryonnaire) lui demandent de recourir au modèle animal.


    Pourquoi y aurait-il connivence entre les politiques et les industriels pour maintenir le statu quo?


    C'est que le modèle animal est très commode, on peut lui faire dire n'importe quoi et son contraire.

    Exemple : L'industriel a fabriqué un produit promettant des ventes record, mais il est un peu cancérigène ? Son toxicologue va arranger ça, il va sélectionner les souris de lignée C57B1, très peu susceptibles de développer des tumeurs et d'autant moins que les souris seront sous diète pauvre, l'autorisation de mise sur le marché du produit sera délivrée sans discussion. Si le même produit est fabriqué par un concurrent et porte ombrage aux ventes de notre industriel, son toxicologue va le tester sur les souris de lignée A ou C3H, elles développent des tumeurs 100 fois plus facilement que la lignée C57B1, et même 1000 fois si on leur donne une diète riche, démontrant que le produit, pourtant jugé inoffensif sur la lignée C57B1, est très dangereux. Le cobaye sera le consommateur.


    Et pour le Cancer ? L'expérimentation animale est-elle utile ?


    Jugez en : sur les 12000 produits efficaces pour éliminer le cancer chez la souris, aucun ne l'est chez l'homme alors qu'à l'inverse, aucune des 32 molécules utilisées en chimiothérapie humaine ne marche chez la souris (chiffres publiés dans Science (vol 278 n°5340 du 7/11/97, en particulier l'article de T. GURA pp.1041 et suivantes).


    Le Ministère de la Recherche annonce : les organismes supérieurs possèdent des systèmes et des mécanismes entre organes qu'il est impossible de reproduire in vitro. C'est faux ! On peut étudier justement des organes et tissus en perfusion.


    Est-il vrai que les chercheurs qui veulent faire évoluer la science vers ces méthodes de tests toxicologiques modernes hors modèle animal sont persécutés ?


    Oui ! hélàs privés de moyens, diffamés, à Pro Anima aussi certains chercheurs ont été condamnés pour délit d'opinion ! pour l'exemple et pour dissuader certains scientifiques de rejoindre le Comité.


    Source : http://www.proanima.fr/questions-et-reponses-frequemment-posees-sur-l-experimentation-animale/questions-et-reponses-frequemment-posees-sur-l-experimentation-animale.php